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BRAFA 2013
La BRAFA (salon des antiquaires) a ouvert ses portes à Tours & Taxis jusqu’au 27 janvier prochain. Les galeries Petits Papiers et Champaka sont à nouveau fidèles au rendez-vous. Un changement cependant chez PP : si le stand a doublé de volume, plus aucune planche de BD à voir. « Nous envisageons même de changer le nom de la galerie au Sablon, me confie Marc Breyne, Petits Papiers fait fuir les artistes. Or nous voulons les attirer afin qu’ils fassent mieux connaissance avec la BD et apprennent à l’apprécier. C’est François Avril qui a trouvé le nouveau nom : HB (pour Huberty et Breyne). Cette année aucune planche de BD mais ce sont des auteurs BD qui ont réalisé les œuvres exposées ». Un François Avril très présent dans la galerie avec Götting et Geluck. Avril expose toujours ses vues urbaines conjuguées de mille façons, Geluck fait des gags géants et Götting explore Bruxelles mais offre au regard des tableaux de grande qualité fourmillant de couleurs vives, empreint de Gauguin. Egalement un mur consacré à Dominique Corbasson, madame Avril, la ville et la Bretagne tout en délicatesse, en aquarelles frêles. Aussi du Druillet, Marc Antoine Matthieu, Johan De Moor, Liberatore. « Cela fait très longtemps que j’ai encore fait de la BD et je ne pense pas en refaire. La dernière fois c’était avec Chabat au scénario et quand je lui ai renvoyé la pareille j’ai gagné le César du meilleur costume pour son film Astérix ! Depuis je n’ai plus reçu aucune proposition pour le cinéma, ils doivent croire que je suis devenu trop cher ! Mais bon, faire des costumes pour le cinéma ne m’intéresse pas, je préfère la peinture, principalement peindre des femmes ! » Confie Liberatore.

De l’autre côté, le stand de Champaka n’a pas changé, si ce n’est les œuvres exposées, sous le thème Bruxelles, Paris, New York… Une ville en plus depuis l’année passée. Les auteurs débarque, aussi turbulents qu’une classe de gamins : Juillard, Loustal, De Crécy, Hyslaire, Vermeulen, Swarte, Mariscal, Sorel, Hyman, Lapone traîne dans le coin. Il montre un petit diptyque très classe. New York est devenu son lieu d’inspiration… Frank Pé sourit de toutes ses dents, il a de bonnes nouvelles à annoncer mais je n’en dirai pas plus, ce sera dans l’interview. Hyman aussi, lui qui à mes yeux expose le plus beau tableau, un contre-jour de New York comme seul lui peut en faire. Je n’ose aborder Guillaume Sorel qui a livré deux superbes tableaux dont certains visages me font penser à du Hermann. Je ne connais pas trop son œuvre et je le regrette. Mariscal s’emm…dans son coin. En Espagne c’est un demi-dieu, ici personne ne le (re)connaît. J’en profite pour l’aborder. « Je travaille à développer des choses sur le net et à faire des films, je ne fais plus beaucoup de BD. Toujours travailler dans ses petites cases, ça m’ennuie. Je préfère la spontanéité » explique t-il avec son accent ibérique. Chez Champaka il y a des planches présentes mais quelles planches : du Jacobs, du Franquin, McCay, c’est clair qu’il faudra beaucoup épargner pour se les procurer !


De l’autre côté, le stand de Champaka n’a pas changé, si ce n’est les œuvres exposées, sous le thème Bruxelles, Paris, New York… Une ville en plus depuis l’année passée. Les auteurs débarque, aussi turbulents qu’une classe de gamins : Juillard, Loustal, De Crécy, Hyslaire, Vermeulen, Swarte, Mariscal, Sorel, Hyman, Lapone traîne dans le coin. Il montre un petit diptyque très classe. New York est devenu son lieu d’inspiration… Frank Pé sourit de toutes ses dents, il a de bonnes nouvelles à annoncer mais je n’en dirai pas plus, ce sera dans l’interview. Hyman aussi, lui qui à mes yeux expose le plus beau tableau, un contre-jour de New York comme seul lui peut en faire. Je n’ose aborder Guillaume Sorel qui a livré deux superbes tableaux dont certains visages me font penser à du Hermann. Je ne connais pas trop son œuvre et je le regrette. Mariscal s’emm…dans son coin. En Espagne c’est un demi-dieu, ici personne ne le (re)connaît. J’en profite pour l’aborder. « Je travaille à développer des choses sur le net et à faire des films, je ne fais plus beaucoup de BD. Toujours travailler dans ses petites cases, ça m’ennuie. Je préfère la spontanéité » explique t-il avec son accent ibérique. Chez Champaka il y a des planches présentes mais quelles planches : du Jacobs, du Franquin, McCay, c’est clair qu’il faudra beaucoup épargner pour se les procurer !

Il était une fois un 17 Août ...

Jean-Jacques SEMPE
Jean-Jacques Sempé, dit Sempé, est un illustrateur français né le 17 août 1932 à Bordeaux. Il est notamment l'illustrateur de la série Le Petit Nicolas.
Sempé commence sa carrière de dessinateur humoristique dans la presse.
C’est en 1957 que vient le succès avec des collaborations régulières à Paris-Match, Punch, puis L'Express, Pilote, le New York Times, le New Yorker, etc.
À partir de 1960, il publie presque chaque année un album de dessins chez Denoël.
Il est aussi l'auteur des livres de la série Le Petit Nicolas (avec René Goscinny, mort en 1977) et également Marcellin Caillou, Raoul Taburin et Monsieur Lambert.