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Prix Diagonale 2017: "Le Prix est une émotion"

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La première sélection est faite par les éditeurs qui envoient une centaine d'albums aux jurés, et ceux-ci peuvent aussi ajouter certaines de leurs lectures non reprises dans la liste. Les jurés se réunissent 4 fois pour échanger et voter, les étrangers Cosey et Davodeau discutant par skype interposé. Finalement, pour Dufaux "Le prix est une émotion". C'est tenter de transmettre la mémoire d'une certaine BD.
Quant à la cérémonie en elle-même, elle est conçue comme un spectacle convivial et humoristique sous la houlette d’Eric de Staercke qui rend un bel hommage aux créateurs de la BD. Nous y reviendrons plus tard.
Meilleur album Diagonale - Le Soir 2017
Monsieur Désire ?, un drame victorien de Virginie Augustin et Hubert, paru aux éitions Glénat.
Meilleure série Diagonale - Le Soir 2017
Gus de Christophe Blain (4 albums parus chez Dargaud pour ce western décallé qui dépoussière le genre)
Grand Prix Diagonale - Le Soir 2017
Attribué à Philippe Berthet qui rejoindra donc les jurés en 2018. Né en 1956 en France, il débute avec "Le privé de Hollywood"; de sa rencontre avec Yann est créé Pin-up. Il a aussi dessiné le tome 2 de la série XIII Mystery – Irina avec Corbeyran. Depuis 2014, une collection d’albums lui est spécifiquement dédiée, intitulée La Ligne noire, et au sein de laquelle il a déjà signé quatre albums avec Sylvain Runberg, Régis Hautière et Zidrou.
Grand Prix Diagonale 10 ans
Ce prix "Spécial dix ans" vient récompenser Philippe Geluck pour sa carrière. L'humoriste a joué dans tous les registres: télévision, théâtre, bande dessinée, peinture, sculpture et le personnage du Chat est l’un des personnages de la bande dessinée actuelle parmi les plus connus du grand public. En guise de cadeau supplémentaire, chacun des membres du jury a réalisé pour Geluck un dessin qui devait comporter un chat et une diagonale!


Christophe Pelinq est né à Aix-en-Provence le 14 août 1953. il fait ses études à l’école de journalisme de Marseille, (CTMC), dont il sort diplômé en 1987.
Il fait ses débuts de scénariste BD pour le magazine Circus (Glénat), puis un premier album, Manie Swing, chez l'éditeur Alpen. Vient alors la rencontre avec Mourad BOUDGELLAL, qui vient de créer les editions Soleil. Les deux premières séries d’importance d'Arleston, Les Maîtres cartographes et Léo Loden, paraissent en 1992 aux éditions Soleil, bientôt suivies des trois tomes des Feux d'Askell. C’est en 1994 que sort le premier tome de sa série la plus connue: Lanfeust de Troy. La réponse du public est immédiate, en quelques semaines l'album se positionne dans les meilleures ventes. La carrière de scénariste vedette d’Arleston démarre alors réellement aux yeux du public. Il enchainera ensuite les séries à succès, tel « Troll de Troy », « Moréa », « Les naufragés d’Ythaq », "Sangre" …
Il a vendu à ce jour plus de douze millions d’albums de bande dessinée, dont la moitié sur la seule série Lanfeust.

Naît le 14 août 1947 à Tottori, au Japon.
Enfant à la santé fragile, il passe beaucoup de temps à lire et à dessiner.
Il a publié d’incroyables histoires se basant sur la vie quotidienne, tel « Le journal de mon Père » en 1994, « Quartier Lointain » en 1998 ou encore « Le sommet des Dieux » (5 volumes).
En 2011, il est sacré Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres.
C’est Le 11 février 2017, âgé de 69 ans, que ce grand maitre mangaka nous quittera dans la plus douce discrétion…

René GOSCINNY, né le 14 août 1926 à Paris et mort le 5 novembre 1977 à Paris.
Ecrivain, humoriste et scénariste de bande dessinée français, également réalisateur et scénariste de films, et journaliste. Il fut l'un des rédacteurs en chef de Pilote, alors l'un des principaux journaux français de bande dessinée.
Créateur d’Astérix, d’Iznogoud et du Petit Nicolas, scénariste de Lucky Luke durant une longue période, il est l’un des auteurs français les plus lus au monde : l’ensemble de son œuvre représente environ 500 millions d’ouvrages vendus.
Il a également permis la reconnaissance du métier à part entière de scénariste de bande dessinée qui n’existait pas avant lui.
René Goscinny a utilisé quelques pseudonymes comme « René Maldecq », « René Macaire », « Agostini », « Liliane d’Orsay ».