Pif, l'envers du gadget

Vous le savez (ou vous l’avez constaté), sur GénérationBD, on a été biberonné les uns au Journal de Spirou, les autres à celui de Tintin, voire les derniers à celui de Mickey.  Pourtant à cette époque lointaine, il existait un 4ème larron, qui faisait lui aussi des ravages dans certaines cours de récré!
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On a tendance à l’oublier, mais Pif Gadget fait aussi partie de notre Pop Culture.  Alors quand on tombe sur un reportage Arte sur cet hebdo mythique, on ne le loupe pas!

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Voici le résumé d’Arte:

Véritable phénomène de presse des années 1970-1980, l'hebdomadaire Pif Gadget a incarné la tradition qui liait la BD au combat politique.
Retour sur la saga d’un titre culte qui a inculqué des valeurs fondatrices à ses lecteurs.
Dès le début du XXème siècle, avant même le Front populaire, la France connut une tradition de "BD de gauche". "Pif gadget" en fut l'apogée.
Lancé en 1969 par les Éditions Vaillant sous l'égide du Parti communiste français, le magazine jeunesse fut le phénomène d'édition le plus incroyable des années 1970-1980, flirtant parfois avec le million d'exemplaires. Quatre fois plus que Mickey, son rival le plus sérieux !
Militant et transmetteur de valeurs – humanistes et internationalistes –, novateur avec ses gadgets (pois sauteurs du Mexique et autres "pifises"), cet hebdomadaire initiatique brillait aussi par ses séries cultes ("Pif", "Gai-Luron", "Rahan, fils des âges farouches "et "Docteur Justice") et les talents qui y publiaient : Goscinny, Gotlib, Mandryka, Uderzo et même Hugo Pratt…
Mais le succès provoqua une lutte interne entre artistes et marketing, d'autant que "Pif" et ses licences internationales rapportent beaucoup d’argent au PCF.
En retraçant son extraordinaire épopée sur le mode "Tout le monde n’a pas eu la chance d’avoir des parents communistes", et à travers les témoignages émus d’anciens lecteurs qui ont grandi avec lui et d’acteurs du journal, ce documentaire jubilatoire illustre sa modernité.
Au faîte de sa gloire, le magazine racontait son époque : l’engouement pour le plastique du début des années 1970 avec le gadget, l’émergence de l’érotisme dans ses pages, la sensibilisation progressive des lecteurs à l’écologie...
Avant le déclin dans les années 1980, jusqu’à la chute, concomitante à celle de l’URSS.


Ouvrez donc vite maintenant votre Pif Gadget n°245 pour accéder à ce documentaire!
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Il était une fois un 9 Octobre ...
DELAF

Si cet auteur de BD est connu par des millions de fans en délire sous son patronyme, peu connaissent sa véritable identité!
Marc Delafontaine est né le 9 octobre 1973 à Sherbrooke (Québec, Canada).
Après avoir étudié assidument les Arts plastiques, il a longtemps travaillé dans le dessin animé.

Depuis 2006, il illustrait la série Les Nombrils éditée en albums aux éditions Dupuis, tout en collaborant de près avec Maryse DUBUC au niveau du scénario.
DELAF et DUBUC formait un couple dans la vie comme dans la création.  Leur séparation a entrainé le "gel pour très longue durée" des Nombrils, au plus grand désarroi des fans.

Pour en savoir plus sur son ex-binôme, rendez-vous dans cette rubrique le  21 octobre prochain!

 

COYOTE

Né le 09 octobre1962, Philippe Escadre, alias COYOTE démarre dans le dessin à la fin des années '80, notamment dans des magazines de motos. C’est là que naît sa série Mammouth & Piston, qui sera ensuite reprise chez Fluide Glacial.

Il y crée par la suite son personnage fétiche – et qui a fait de lui un poids lourd de la BD d’humour : Litteul Kévin. La série, qui compte dix albums, met en scène des gags dans une famille délirante très branchée moto. Elle a longtemps figuré parmi les best-sellers, et a été reprise par Le Lombard à compter du tome 8.

Parmi les autres ouvrages de COYOTE, citons Les Voisins du 109 (Le Lombard), ainsi que Diégo de la SPA (Fluide Glacial), dessiné par Eric CARTIER.
Il décède le 9 août 2015 à Toulouse, d’un arrêt cardiaque.
 

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