- Milan Morales
- BD
Blake & Mortimer par Schuiten
Les infos sur ce mystérieux album dont la date de parution approche sont rares… mais on en a dégoté quelques unes pour vous!
Attention: SPOILERS!
Vous avez été prévenu: si vous tenez à préserver le mystère le plus total sur cet album hommage de Schuiten, fuyez vite, il est encore temps!
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Nous entrons donc dans un futur « possible », mais non « certain », tant l’éditeur Dargaud cadenasse sa communication sur ce fantomatique album.
Bon, les précautions oratoires étant faites, voici tout d’abord les infos générales qu’on connait déjà:
Le titre n’est plus un mystère: sauf grosse surprise de dernière minute, il devrait s’intituler « Le dernier pharaon »
A priori, il ne s’agira pas d’un nouvel épisode de la collection classique des « Blake et Mortimer ». Ce sera plutôt un « one shot » dans lequel Schuiten rendra hommage au grand Edgar P.Jacobs, qui est depuis toujours l’un de ses auteurs favoris.
François Schuiten sera épaulé aux couleurs par Laurent Durieux, tandis que l’histoire serait issue des plumes du romancierThomas Gunzig et du cinéaste Jaco Van Dormael.
Suite au festival d’Angoulème, il semble de plus en plus certain que sa date de sortie serait bookée pour fin Mai 2019
Plusieurs tirages spéciaux seraient prévus:
- Un album couleur de 96 pages
- Un « Canal BD » à 2000 exemplaires, avec un Frontspice signé François Schuitten
- Ainsi qu’une édition « demi-planche » de 176 pages en noir & blanc
le pitch de cet album hommage maintenant, publié par CanalBD:
"Par Horus, demeure ! » Le souvenir de la Grande Pyramide hante à nouveau Mortimer. Ses cauchemars commencent le jour où il étudie d'étranges radiations qui s'échappent du Palais de Justice de Bruxelles : un puissant champ magnétique provoque des aurores boréales, des pannes dans les circuits électroniques et d'épouvantables cauchemars chez ceux qui y sont exposés. La ville est aussitôt évacuée par l'armée et enceinte d'un haut mur.
Mortimer vit depuis lors une retraite morose à Londres, et Blake a gravi les échelons de l'armée où il occupe d'importantes fonctions. Avec le temps, les deux amis d'hier ne se voient plus guère. Jusqu'au jour où Blake vient retrouver Mortimer. Dans la zone interdite, malgré le confinement de l'édifice dans une cage de Faraday, le rayonnement a soudain repris, menaçant d'effacer le contenu de tous les ordinateurs sur terre, y compris les données des banques et de la bourse.
Pour venir à bout du rayonnement, l'armée a conçu un plan qui met en péril l'avenir du monde. Pour Blake et Mortimer, malgré leurs vieilles querelles, malgré leur âge, il va s'agir de repartir à l'aventure, vers une Bruxelles abandonnée pour tenter encore une fois de sauver le monde. Et s'apercevoir que la zone interdite n'est pas si abandonnée que cela.
Ce qu'ils trouveront là est en lien avec leur aventure passée, celle qui les avait menés au temps de leur jeunesse, vers les mystères de la Grande Pyramide.
Dans Le Dernier Pharaon, les Belges François Schuiten, Jaco Van Dormael, Thomas Gunzig et Laurent Durieux ont voulu rendre un hommage à l'œuvre d'Edgar P. Jacobs, où se mêlent leurs talents respectifs et le plus grand respect pour la série originelle. Un album fidèle, mais à la fois très personnel, qui prend ses sources au cœur même des aventures de Blake et Mortimer. Un hors-série d'exception !"
Dernier indice, graphique lui:
cette illustration due à François Schuitten, où l’on voit « son » professeur Mortimer observant une pyramide inversée, avec en arrière-plan le palais de Justice de Bruxelles (vu l’amour pour cette ville par l’auteur, on n’en est pas surpris!)
Si le travail exceptionnel de François Schuiten a depuis longtemps fait écho bien au-delà de nos frontières, grâce notamment à sa série « Les cités obscures », vous pourrez vous rendre compte de l’immense talent de Laurent Durieux en vous rendant sur son site: http://www.laurentdurieux.com
Pour ceux qui ne connaissent pas bien Thomas Gunzig, voici un autre lien : http://www.bela.be/auteur/thomas-gunzig
Dernière (non)info:
Un visuel de couverture s’étant échappé sur le Net, l’éditeur Dargaud demande à la presse de jouer le jeu en ne révélant pas cette fuite. Au vu de l’excellente impression laissée par ce faisceau concordant d’informations, on a décidé nous aussi à GénérationBD de tenir cette fuite à l’écart, en attendant le feu vert…

Christophe Pelinq est né à Aix-en-Provence le 14 août 1953. il fait ses études à l’école de journalisme de Marseille, (CTMC), dont il sort diplômé en 1987.
Il fait ses débuts de scénariste BD pour le magazine Circus (Glénat), puis un premier album, Manie Swing, chez l'éditeur Alpen. Vient alors la rencontre avec Mourad BOUDGELLAL, qui vient de créer les editions Soleil. Les deux premières séries d’importance d'Arleston, Les Maîtres cartographes et Léo Loden, paraissent en 1992 aux éditions Soleil, bientôt suivies des trois tomes des Feux d'Askell. C’est en 1994 que sort le premier tome de sa série la plus connue: Lanfeust de Troy. La réponse du public est immédiate, en quelques semaines l'album se positionne dans les meilleures ventes. La carrière de scénariste vedette d’Arleston démarre alors réellement aux yeux du public. Il enchainera ensuite les séries à succès, tel « Troll de Troy », « Moréa », « Les naufragés d’Ythaq », "Sangre" …
Il a vendu à ce jour plus de douze millions d’albums de bande dessinée, dont la moitié sur la seule série Lanfeust.

Naît le 14 août 1947 à Tottori, au Japon.
Enfant à la santé fragile, il passe beaucoup de temps à lire et à dessiner.
Il a publié d’incroyables histoires se basant sur la vie quotidienne, tel « Le journal de mon Père » en 1994, « Quartier Lointain » en 1998 ou encore « Le sommet des Dieux » (5 volumes).
En 2011, il est sacré Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres.
C’est Le 11 février 2017, âgé de 69 ans, que ce grand maitre mangaka nous quittera dans la plus douce discrétion…

René GOSCINNY, né le 14 août 1926 à Paris et mort le 5 novembre 1977 à Paris.
Ecrivain, humoriste et scénariste de bande dessinée français, également réalisateur et scénariste de films, et journaliste. Il fut l'un des rédacteurs en chef de Pilote, alors l'un des principaux journaux français de bande dessinée.
Créateur d’Astérix, d’Iznogoud et du Petit Nicolas, scénariste de Lucky Luke durant une longue période, il est l’un des auteurs français les plus lus au monde : l’ensemble de son œuvre représente environ 500 millions d’ouvrages vendus.
Il a également permis la reconnaissance du métier à part entière de scénariste de bande dessinée qui n’existait pas avant lui.
René Goscinny a utilisé quelques pseudonymes comme « René Maldecq », « René Macaire », « Agostini », « Liliane d’Orsay ».