- Milan Morales
- BD
Loisel & Pont sur une nouvelle série
Si la semaine passée, on revenait sur l’association Loisel/Tripp, aujourd’hui on (re)parle de Loisel mais cette fois de son oeuvre future… avec Olivier Pont!
… et le bougre sait bien s’entourer! Cette fois, il a signé avec Olivier Pont -à qui l’on doit le superbe « Où le regard ne porte pas » ou encore « Bouts d’ficelles »…
C’est chez l’éditeur Rue de Sèvres que cela se passera; Loisel sera au scénario tandis que Pont à la table à dessins.
Le synopsis:
Max qui vient d'enterrer sa mère, retrouve deux photos d'elle et de lui enfant prises quand ils vivaient au Brésil, mais sur chacune d'elle, un homme différent. L'un des deux est-il son père ? Sa mère s'est toujours refusée de lui en parler.
Il décide de mener son enquête et arrive dans une petite ville du Brésil. Il y croisera Christelle et Charlotte, deux infirmières françaises venues faire un remplacement dans un dispensaire d'un camp minier et retrouver leur amie Corinne qui vit sur place depuis deux ans. Les nouveaux arrivés vont vite s'apercevoir que ce territoire a ses propres règles et que la violence fait loi. Ils se retrouveront mêlés à un trafic de prostitution en voulant aider une des filles qui tentait de fuir.
Max continue malgré tout sa quête en tentant d'interroger l'un des responsables miniers, un véreux qui exploite son personnel.
Des incidents obligeront Max à fuir dans la jungle, accompagné de Baïa, une jeune femme sourde originaire de la région, pour échapper à certains malfrats.
Dans la moiteur tropicale d'un climat de terreur, les destins de tous ces personnages vont s'entremêler.
Le premier tome de cette série, qui devrait s’étaler sur un total de 3 ou 4 albums, paraîtra le 24 avril 2019 et être en 88 pages.
Autant vous dire qu’on décompte déjà les jours à la rédaction!

Christophe Pelinq est né à Aix-en-Provence le 14 août 1953. il fait ses études à l’école de journalisme de Marseille, (CTMC), dont il sort diplômé en 1987.
Il fait ses débuts de scénariste BD pour le magazine Circus (Glénat), puis un premier album, Manie Swing, chez l'éditeur Alpen. Vient alors la rencontre avec Mourad BOUDGELLAL, qui vient de créer les editions Soleil. Les deux premières séries d’importance d'Arleston, Les Maîtres cartographes et Léo Loden, paraissent en 1992 aux éditions Soleil, bientôt suivies des trois tomes des Feux d'Askell. C’est en 1994 que sort le premier tome de sa série la plus connue: Lanfeust de Troy. La réponse du public est immédiate, en quelques semaines l'album se positionne dans les meilleures ventes. La carrière de scénariste vedette d’Arleston démarre alors réellement aux yeux du public. Il enchainera ensuite les séries à succès, tel « Troll de Troy », « Moréa », « Les naufragés d’Ythaq », "Sangre" …
Il a vendu à ce jour plus de douze millions d’albums de bande dessinée, dont la moitié sur la seule série Lanfeust.

Naît le 14 août 1947 à Tottori, au Japon.
Enfant à la santé fragile, il passe beaucoup de temps à lire et à dessiner.
Il a publié d’incroyables histoires se basant sur la vie quotidienne, tel « Le journal de mon Père » en 1994, « Quartier Lointain » en 1998 ou encore « Le sommet des Dieux » (5 volumes).
En 2011, il est sacré Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres.
C’est Le 11 février 2017, âgé de 69 ans, que ce grand maitre mangaka nous quittera dans la plus douce discrétion…

René GOSCINNY, né le 14 août 1926 à Paris et mort le 5 novembre 1977 à Paris.
Ecrivain, humoriste et scénariste de bande dessinée français, également réalisateur et scénariste de films, et journaliste. Il fut l'un des rédacteurs en chef de Pilote, alors l'un des principaux journaux français de bande dessinée.
Créateur d’Astérix, d’Iznogoud et du Petit Nicolas, scénariste de Lucky Luke durant une longue période, il est l’un des auteurs français les plus lus au monde : l’ensemble de son œuvre représente environ 500 millions d’ouvrages vendus.
Il a également permis la reconnaissance du métier à part entière de scénariste de bande dessinée qui n’existait pas avant lui.
René Goscinny a utilisé quelques pseudonymes comme « René Maldecq », « René Macaire », « Agostini », « Liliane d’Orsay ».