« Parallèle » est mort; vive « Alter » !
La série « Parallèle » ne vous dit rien? Pas étonnant: seule une poignée d’amateurs la suivait sur feu « Sandawe ».
Aujourd’hui pourtant, un éditeur sérieux remet la série sur le tapis.
Un relancement suffisamment rare pour être évoqué!
A l’origine, la série Parallèle fut créée par Philippe Pelaez & Laval NG, et composée de 4 tomes qui furent auto-édités via le petit éditeur Sandawe.
Las, malgré toute la bonne volonté des auteurs, Parallèle ne parvint pas à atteindre réellement le grand public, puis la mise en liquidation de l’éditeur Sandawe l’année passée mit sous l’éteignoir la série.
Pourtant, le 28 novembre 2019, l’auteur annonça que sa série avait été reprise par Christophe Arleston et sa nouvelle maison d’éditions: Drakoo!
Cependant, pour mettre tous les atouts dans leurs manches, un profond remaniement sur la forme a été réalisé, jugez plutôt:
Les 4 albums parus précédemment seront réédités, mais cette fois en 2 tomes de 110 pages, avec de nouvelles couvertures, de légères modifications (certaines cases, et pages, ont été refaites ainsi que la typographie) mais aussi… sous un nouveau nom!
« Parallèle » est donc mort et enterré, place à « Alter »!
Cerise sur le gateau, le tome 1 est attendu début avril, tandis que le #2 sortira lui … début juin 2020!
On peut donc penser fort logiquement qu’avec un tel travail de remise en avant, Christophe Arleston (et Olivier Sulpice) croit profondément en cette série et qu’une suite serait sans nul doute fortement envisagée!!!
Que voici donc une bien belle nouvelle dans le monde du IXème Art!
Le scénario initial:
En 2082, après une guerre apocalyptique qui a ravagé la terre, la mission Orus, à bord de l'Hybris, atterrit sur une planète au climat glaciaire, à l'atmosphère viable mais peuplée de créatures hostiles d'aspect vaguement humain. Alors que les attaques de ces êtres monstrueux se multiplient, jusqu'à l'intérieur du vaisseau, l'équipage s'enfuit à bord d'une navette de secours.

Christophe Pelinq est né à Aix-en-Provence le 14 août 1953. il fait ses études à l’école de journalisme de Marseille, (CTMC), dont il sort diplômé en 1987.
Il fait ses débuts de scénariste BD pour le magazine Circus (Glénat), puis un premier album, Manie Swing, chez l'éditeur Alpen. Vient alors la rencontre avec Mourad BOUDGELLAL, qui vient de créer les editions Soleil. Les deux premières séries d’importance d'Arleston, Les Maîtres cartographes et Léo Loden, paraissent en 1992 aux éditions Soleil, bientôt suivies des trois tomes des Feux d'Askell. C’est en 1994 que sort le premier tome de sa série la plus connue: Lanfeust de Troy. La réponse du public est immédiate, en quelques semaines l'album se positionne dans les meilleures ventes. La carrière de scénariste vedette d’Arleston démarre alors réellement aux yeux du public. Il enchainera ensuite les séries à succès, tel « Troll de Troy », « Moréa », « Les naufragés d’Ythaq », "Sangre" …
Il a vendu à ce jour plus de douze millions d’albums de bande dessinée, dont la moitié sur la seule série Lanfeust.

Naît le 14 août 1947 à Tottori, au Japon.
Enfant à la santé fragile, il passe beaucoup de temps à lire et à dessiner.
Il a publié d’incroyables histoires se basant sur la vie quotidienne, tel « Le journal de mon Père » en 1994, « Quartier Lointain » en 1998 ou encore « Le sommet des Dieux » (5 volumes).
En 2011, il est sacré Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres.
C’est Le 11 février 2017, âgé de 69 ans, que ce grand maitre mangaka nous quittera dans la plus douce discrétion…

René GOSCINNY, né le 14 août 1926 à Paris et mort le 5 novembre 1977 à Paris.
Ecrivain, humoriste et scénariste de bande dessinée français, également réalisateur et scénariste de films, et journaliste. Il fut l'un des rédacteurs en chef de Pilote, alors l'un des principaux journaux français de bande dessinée.
Créateur d’Astérix, d’Iznogoud et du Petit Nicolas, scénariste de Lucky Luke durant une longue période, il est l’un des auteurs français les plus lus au monde : l’ensemble de son œuvre représente environ 500 millions d’ouvrages vendus.
Il a également permis la reconnaissance du métier à part entière de scénariste de bande dessinée qui n’existait pas avant lui.
René Goscinny a utilisé quelques pseudonymes comme « René Maldecq », « René Macaire », « Agostini », « Liliane d’Orsay ».