Le nouveau Scorpion se dévoile...

On a beau avoir enfanté le plus bel enfant du monde, quand l’amour n’est plus là….
Après le divorce de ses auteurs, le « nouveau » Scorpion pointe le bout de son épée en images…

Que les choses soient bien clairs, de vous à nous: on est absolument fans de la 1ère heure des aventures du Scorpion, imaginées, scénarisées et mise en images par Stephen Desberg & Enrico Marini!

Pour autant aujourd’hui, le divorce professionnel entre ses 2 grands auteurs est consommé (on vous en avait fait écho dans cette news) et, si Luigi Critone a même été adoubé par Enrico Marini, on n’avait pas encore vu grand chose de son travail de reprise…

C’est cette semaine qu’enfin a été dévoilé la couverture du nouveau tome; intitulé « Tamose l’Egyptien » ce 13ème opus sortira en nos contrées le 13 novembre, ainsi que quelques cases…

En voici tout d’abord le synopsis:
« Istanbul. Armando Catalano, alias Le Scorpion a retrouvé la trace de Méjaï. Il veut savoir ce qu’est devenu leur enfant. Mais la gitane n’hésite pas à use de ses poisons, et il perd connaissance. Quand il revient à lui, il apprend qu’il est accusé d’assassinat. Livré à la cour du sultan, il est sauvé par un eunuque qui le conduit jusqu’à sa maîtresse, une femme mystérieuse, surnommée « la Sabbatéenne ».

Et puis vient la couverture: classique sur la forme, dans la parfaite lignée des 12 tomes précédents… à un détail près: le graphisme…

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Luigi Critone est un très bon dessinateur; on le redit ici: C’est Enrico Marini qui est venu le chercher une première fois, pour le cas -fort hypothétique!- où il délaisserait sa série. Le dessinateur italien avait très poliment décliné l’offre, déjà fort occupé sur d’autres tâches. Puis Stephen Desberg ET l’éditeur Yves Schlirf ont refait une demande en ce sens à Luigi Critone qui alors a accepté…

Mais pour l’heure, et uniquement au vu des quelques cases proposées, on n’est pas entièrement convaincu…. Couleurs directes, aquarelles amènent certes un rendu différent des planches de Marini intéressant, mais c'est vraiment au niveau des traits sur les personnages que l'on ne s'y retrouve pas... ;(

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Autant on s’est enflammé sur la reprise de Barbe-rouge (chez Dargaud aussi), avec pourtant un style graphique différent (le différenciel est flagrant entre la patte d’un Victor Hubinon versus celle de son repreneur Stefano Carloni), autant ici on reste fort circonspect.
On se gardera d’émettre un avis ferme et définitif avant d’avoir réellement eu l’album entre les mains; il nous semble intéressant néanmoins de vous faire part de ce premier ressenti, afin que vous puissiez à votre tour vous faire une première opinion.

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Vous ne savez pas bien qui est Luigi Critone? Pas grave, voici sa biographie (basée sur Wikipedia et légèrement complétée par nos soins):
Né en 1971 à Sant'Arcangelo, ce dessinateur fait des études artistiques à Rome puis à l'École Internationale de Comics de Florence.
Il exerce au studio Inklink, entre autres comme illustrateur, avant de réaliser ses premières bandes dessinées, scénarisées par Nicolas Jarry et France Richemond : La rose et la Croix, dont il signe deux tomes en 2005 et 2006.
En 2008, sur un scénario d'Alain Ayroles, Luigi Critone participe à la série Sept en signant le volume 4 : Sept missionnaires.

Critone se lance ensuite dans le grand bain en signant dessins et scénario de la série « Je » en 4 tomes, pour laquelle il reçut d’ailleurs en 2016 le prix « Cases d’histoire »

S'associant à Gipi (scénario), Critone dessine Aldobrando, décrit comme un « conte initiatique » qui est sorti en 2020 chez Casterman.

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Il était une fois un 14 Août ...
Christophe ARLESTON

Christophe Pelinq est né à Aix-en-Provence le 14 août 1953.   il fait ses études à l’école de journalisme de Marseille, (CTMC), dont il sort diplômé en 1987. 

Il fait ses débuts de scénariste BD pour le magazine Circus (Glénat), puis un premier album, Manie Swing, chez l'éditeur Alpen. Vient alors la rencontre avec Mourad BOUDGELLAL, qui vient de créer les editions Soleil. Les deux premières séries d’importance d'Arleston, Les Maîtres cartographes et Léo Loden, paraissent en 1992 aux éditions Soleil, bientôt suivies des trois tomes des Feux d'Askell. C’est en 1994 que sort le premier tome de sa série la plus connue:  Lanfeust de Troy. La réponse du public est immédiate, en quelques semaines l'album se positionne dans les meilleures ventes. La carrière de scénariste vedette d’Arleston démarre alors réellement aux yeux du public.  Il enchainera ensuite les séries à succès, tel « Troll de Troy », « Moréa », « Les naufragés d’Ythaq », "Sangre" …

Il a vendu à ce jour plus de douze millions d’albums de bande dessinée, dont la moitié sur la seule série Lanfeust.

Jirō TANIGUCHI

Naît le 14 août 1947 à Tottori, au Japon.
Enfant à la santé fragile, il passe beaucoup de temps à lire et à dessiner.
Il a publié d’incroyables histoires se basant sur la vie quotidienne, tel « Le journal de mon Père » en  1994, « Quartier Lointain » en 1998 ou encore « Le sommet des Dieux » (5 volumes).
En 2011, il est sacré Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres.
C’est Le 11 février 2017, âgé de 69 ans, que ce grand maitre mangaka nous quittera dans la plus douce discrétion…

René GOSCINNY

René GOSCINNY, né le 14 août 1926 à Paris et mort le 5 novembre 1977 à Paris.

Ecrivain, humoriste et scénariste de bande dessinée français, également réalisateur et scénariste de films, et journaliste. Il fut l'un des rédacteurs en chef de Pilote, alors l'un des principaux journaux français de bande dessinée.

Créateur d’Astérix, d’Iznogoud et du Petit Nicolas, scénariste de Lucky Luke durant une longue période, il est l’un des auteurs français les plus lus au monde : l’ensemble de son œuvre représente environ 500 millions d’ouvrages vendus.

Il a également permis la reconnaissance du métier à part entière de scénariste de bande dessinée qui n’existait pas avant lui.

René Goscinny a utilisé quelques pseudonymes comme « René Maldecq », « René Macaire », « Agostini », « Liliane d’Orsay ».

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