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Palmarès FIBD Angoulême 2021
Voici la liste des 12 Fauves remis ce 29 janvier à Angoulême, lors d’un festival en off puisque remis en juin de cette année (du 24 au 27 juin).
Encore une fois, des prix qui consacrent essentiellement des albums souvent peu connus et en marge du grand public et des éditeurs « classiques ». Casterman et Le Lombard s'en sortent avec une récompens, et deux pour Glénat mais rien pour Dupuis, Dargaud, Soleil, Delcourt… pourtant grands acteurs sur le marché!
• Fauve d’Or – Prix du meilleur album : « L’Accident de chasse » de David L. Carlson & Landis Blair, trad. Julie Sibony (Sonatine)
• Fauve d’Angoulême - Prix spécial du jury : « Dragman » de Steven Appleby, trad. Lili Sztajn (Denoël Graphic)
• Fauve d’Angoulême – Prix du public France Télévisions : « Anaïs Nin, sur la mer des mensonges » de Léonie Bischoff (Casterman) (Chronique ici)
• Fauve d’Angoulême - Prix de la série : « Paul à la maison » de Michel Rabagliati (La Pastèque)
• Fauve Polar SNCF : « GoSt111 » de Marion Mousse, Mark Eacersall et Henri Scala (Glénat)
• Fauve d’Angoulême - Prix du patrimoine : « L’Éclaireur : Récits Gravés de Lynd Ward » de Lynd Ward (Monsieur Toussaint Louverture)
• Fauve d’Angoulême - Prix Révélation : « Tanz ! » de Maurane Mazars (Le Lombard)
• Fauve d’Angoulême - Prix de l’audace : « La Mécanique du sage » de Gabrielle Piquet (Atrabile)
• Fauve d’Angoulême – Prix de la bande dessinée alternative : « KUTI, The Thick book of KUTI » (Finlande)
• Fauve d’Angoulême - Prix Jeunesse 8-12 ans : « Le Club des amis, T. 1 » de Sophie Guerrive (2024)
• Fauve d’Angoulême - Prix Jeunesse 12-16 ans : « Middlewest, T. 1 : Anger » de Jorge Corona et Skottie Young (Urban Comics)
• Fauve d’Angoulême – Prix des lycéens : « Peau d’homme » de Zanzim et Hubert (Glénat)
Et le Prix Goscinny est attribué à Loo Hui Phang

Christophe Pelinq est né à Aix-en-Provence le 14 août 1953. il fait ses études à l’école de journalisme de Marseille, (CTMC), dont il sort diplômé en 1987.
Il fait ses débuts de scénariste BD pour le magazine Circus (Glénat), puis un premier album, Manie Swing, chez l'éditeur Alpen. Vient alors la rencontre avec Mourad BOUDGELLAL, qui vient de créer les editions Soleil. Les deux premières séries d’importance d'Arleston, Les Maîtres cartographes et Léo Loden, paraissent en 1992 aux éditions Soleil, bientôt suivies des trois tomes des Feux d'Askell. C’est en 1994 que sort le premier tome de sa série la plus connue: Lanfeust de Troy. La réponse du public est immédiate, en quelques semaines l'album se positionne dans les meilleures ventes. La carrière de scénariste vedette d’Arleston démarre alors réellement aux yeux du public. Il enchainera ensuite les séries à succès, tel « Troll de Troy », « Moréa », « Les naufragés d’Ythaq », "Sangre" …
Il a vendu à ce jour plus de douze millions d’albums de bande dessinée, dont la moitié sur la seule série Lanfeust.

Naît le 14 août 1947 à Tottori, au Japon.
Enfant à la santé fragile, il passe beaucoup de temps à lire et à dessiner.
Il a publié d’incroyables histoires se basant sur la vie quotidienne, tel « Le journal de mon Père » en 1994, « Quartier Lointain » en 1998 ou encore « Le sommet des Dieux » (5 volumes).
En 2011, il est sacré Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres.
C’est Le 11 février 2017, âgé de 69 ans, que ce grand maitre mangaka nous quittera dans la plus douce discrétion…

René GOSCINNY, né le 14 août 1926 à Paris et mort le 5 novembre 1977 à Paris.
Ecrivain, humoriste et scénariste de bande dessinée français, également réalisateur et scénariste de films, et journaliste. Il fut l'un des rédacteurs en chef de Pilote, alors l'un des principaux journaux français de bande dessinée.
Créateur d’Astérix, d’Iznogoud et du Petit Nicolas, scénariste de Lucky Luke durant une longue période, il est l’un des auteurs français les plus lus au monde : l’ensemble de son œuvre représente environ 500 millions d’ouvrages vendus.
Il a également permis la reconnaissance du métier à part entière de scénariste de bande dessinée qui n’existait pas avant lui.
René Goscinny a utilisé quelques pseudonymes comme « René Maldecq », « René Macaire », « Agostini », « Liliane d’Orsay ».