Le garage Isidore ferme boutique :(

Il ne semble pas que cela soit dû aux conséquences économiques du confinement actuel: la série "Le Garage Isidore" de Stédo & Gilson va s'arrêter définitivement.

Cette série a fait les belles heures du journal de Spirou durant des années, pour finir par ronronner un peu trop fort...

François Gilson croyant toujours fermement à sa série, il proposa à Stédo de reprendre les pinceaux, ce qu'il fit avec application et motivation durant 3 albums.

Las, cette action n'a pas été fortement suivie par les lecteurs et les éditions Dupuis ont décidé de ranger les outils définitivement.  C'est vrai aussi que le dernier tome date d'il y a déjà 10 ans!

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Voici le communiqué officiel de Stédo:

Fin de trajet pour le "Garage Isidore" qui range définitivement ses clés.
Les albums ne seront plus commercialisés après le 30 juin 2021.
Petit pincement au cœur, mais fier d'avoir "dépanné" tant bien que mal en reprenant, lourde tâche (d'huile), la suite d'Olis sur 3 tomes.
Merci aux Editions Dupuis (Thierry Tinlot et Benoît Fripiat en particulier) et à François Gilson, le scénariste, d'avoir fait confiance au jeune conducteur... euh, dessinateur que j'étais à l'époque...
Merci également au "Studio Cerise" d'avoir mis en couleurs une carrosserie qui en avait souvent bien besoin.
Les voyages forment la jeunesse et la route fut bonne en compagnie d'Isidore, de Chris et de toute l'équipe du garage!
 
Après l'arrêt de la série Mélusine qu'il faisait avec Clarke, François Gilson n'a plus grand chose sur le feu dans le monde de la BD...
Par contre, au vu de la production passée et actuelle de l'ami Stédo (33 albums en 18 ans), on n'est pas trop inquiet pour lui.  Juste une belle page de la BD d'humour qui se tourne doucement...
 
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Il était une fois un 14 Août ...
Christophe ARLESTON

Christophe Pelinq est né à Aix-en-Provence le 14 août 1953.   il fait ses études à l’école de journalisme de Marseille, (CTMC), dont il sort diplômé en 1987. 

Il fait ses débuts de scénariste BD pour le magazine Circus (Glénat), puis un premier album, Manie Swing, chez l'éditeur Alpen. Vient alors la rencontre avec Mourad BOUDGELLAL, qui vient de créer les editions Soleil. Les deux premières séries d’importance d'Arleston, Les Maîtres cartographes et Léo Loden, paraissent en 1992 aux éditions Soleil, bientôt suivies des trois tomes des Feux d'Askell. C’est en 1994 que sort le premier tome de sa série la plus connue:  Lanfeust de Troy. La réponse du public est immédiate, en quelques semaines l'album se positionne dans les meilleures ventes. La carrière de scénariste vedette d’Arleston démarre alors réellement aux yeux du public.  Il enchainera ensuite les séries à succès, tel « Troll de Troy », « Moréa », « Les naufragés d’Ythaq », "Sangre" …

Il a vendu à ce jour plus de douze millions d’albums de bande dessinée, dont la moitié sur la seule série Lanfeust.

Jirō TANIGUCHI

Naît le 14 août 1947 à Tottori, au Japon.
Enfant à la santé fragile, il passe beaucoup de temps à lire et à dessiner.
Il a publié d’incroyables histoires se basant sur la vie quotidienne, tel « Le journal de mon Père » en  1994, « Quartier Lointain » en 1998 ou encore « Le sommet des Dieux » (5 volumes).
En 2011, il est sacré Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres.
C’est Le 11 février 2017, âgé de 69 ans, que ce grand maitre mangaka nous quittera dans la plus douce discrétion…

René GOSCINNY

René GOSCINNY, né le 14 août 1926 à Paris et mort le 5 novembre 1977 à Paris.

Ecrivain, humoriste et scénariste de bande dessinée français, également réalisateur et scénariste de films, et journaliste. Il fut l'un des rédacteurs en chef de Pilote, alors l'un des principaux journaux français de bande dessinée.

Créateur d’Astérix, d’Iznogoud et du Petit Nicolas, scénariste de Lucky Luke durant une longue période, il est l’un des auteurs français les plus lus au monde : l’ensemble de son œuvre représente environ 500 millions d’ouvrages vendus.

Il a également permis la reconnaissance du métier à part entière de scénariste de bande dessinée qui n’existait pas avant lui.

René Goscinny a utilisé quelques pseudonymes comme « René Maldecq », « René Macaire », « Agostini », « Liliane d’Orsay ».

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