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Prix Uderzo 2021 : Jordi Lafèbre, Olivier Taduc, Frank Pé, Xavier Coste récompensés
Ce mardi 19 octobre, quatre albums et leurs auteurs ont été récompensés par le Prix Uderzo, en présence de sa fille Sylvie et de sa veuve Ada Uderzo. La cérémonie s’est déroulée au musée Maillol dans le cadre de l’exposition « Uderzo, comme une potion magique ». (Crédit photo Havas)
Dix-sept bandes dessinées concourraient à ces Prix et le jury en a donc sélectionné quatre :
- Meilleur album: Jordi Lafebre pour « Malgré tout », publié aux Éditions Dargaud (Dotation 6.000 €)
- Meilleur dessin: ex æquo Olivier Taduc pour « Le Réveil du Tigre », (scénario Serge Le Tendre), et Frank Pé pour « La Bête » (scénario Zidrou), publiés aux Éditions Dupuis (Dotation 5.000 €)
- Meilleure contribution au 9èmeArt: Xavier Coste pour 1984, publié aux Éditions Sarbacane (Dotation 5.000 €)
Le jury 2021 était composé de Karine Albert (Fnac), Guillaume Canet (acteur-réalisateur), Christophe Levent ((journaliste), Karim Mahfouf (humoriste), Jean-Pierre Nakache (libraire), Hervé di Rosa (peintre), Charles de Saint-Sauveur (journaliste), Sylvie Uderzo et Frédéric Vidal (journaliste). Les prix Albert Uderzo ayant pour but de soutenir la bande dessinée au sens large, ont vocation à s’inscrire dans la durée.
Les prix Albert Uderzo avaient été créés en 2003 pour "reconstruire des passerelles entre les artistes de BD et Albert Uderzo", et avaient finalement disparu en 2008 en raison d'un grave contentieux entre le dessinateur et sa fille Sylvie. Depuis, ils s'étaient réconciliés. Ce contentieux autour de la propriété des éditions Albert René avait été réglé en 2014. Le palmarès de ces prix avait notamment par le passé récompensé Moebius, Jean Roba, Philippe Francq, Alejandro Jodorowsky, Jean Van Hamme ou encore Tibet.
A titre personnel, nous saluons ici les récompenses attribuées à des très bons albums que nous avons lus et parfois même chroniqués... Certainement que le FIBD devrait s'inspirer parfois de ces choix de récompenses pour des albums "grand public" et moins pointus comme c'est malheureusement trop souvent le cas lors des derniers palmarès angoumoisins...

Christophe Pelinq est né à Aix-en-Provence le 14 août 1953. il fait ses études à l’école de journalisme de Marseille, (CTMC), dont il sort diplômé en 1987.
Il fait ses débuts de scénariste BD pour le magazine Circus (Glénat), puis un premier album, Manie Swing, chez l'éditeur Alpen. Vient alors la rencontre avec Mourad BOUDGELLAL, qui vient de créer les editions Soleil. Les deux premières séries d’importance d'Arleston, Les Maîtres cartographes et Léo Loden, paraissent en 1992 aux éditions Soleil, bientôt suivies des trois tomes des Feux d'Askell. C’est en 1994 que sort le premier tome de sa série la plus connue: Lanfeust de Troy. La réponse du public est immédiate, en quelques semaines l'album se positionne dans les meilleures ventes. La carrière de scénariste vedette d’Arleston démarre alors réellement aux yeux du public. Il enchainera ensuite les séries à succès, tel « Troll de Troy », « Moréa », « Les naufragés d’Ythaq », "Sangre" …
Il a vendu à ce jour plus de douze millions d’albums de bande dessinée, dont la moitié sur la seule série Lanfeust.

Naît le 14 août 1947 à Tottori, au Japon.
Enfant à la santé fragile, il passe beaucoup de temps à lire et à dessiner.
Il a publié d’incroyables histoires se basant sur la vie quotidienne, tel « Le journal de mon Père » en 1994, « Quartier Lointain » en 1998 ou encore « Le sommet des Dieux » (5 volumes).
En 2011, il est sacré Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres.
C’est Le 11 février 2017, âgé de 69 ans, que ce grand maitre mangaka nous quittera dans la plus douce discrétion…

René GOSCINNY, né le 14 août 1926 à Paris et mort le 5 novembre 1977 à Paris.
Ecrivain, humoriste et scénariste de bande dessinée français, également réalisateur et scénariste de films, et journaliste. Il fut l'un des rédacteurs en chef de Pilote, alors l'un des principaux journaux français de bande dessinée.
Créateur d’Astérix, d’Iznogoud et du Petit Nicolas, scénariste de Lucky Luke durant une longue période, il est l’un des auteurs français les plus lus au monde : l’ensemble de son œuvre représente environ 500 millions d’ouvrages vendus.
Il a également permis la reconnaissance du métier à part entière de scénariste de bande dessinée qui n’existait pas avant lui.
René Goscinny a utilisé quelques pseudonymes comme « René Maldecq », « René Macaire », « Agostini », « Liliane d’Orsay ».