Largo Winch sur le pas de tir
Tel est donc le nouveau terrain de jeu de notre célèbre milliardaire en basket.
A quelques jours de la sortie de son nouveau diptyque, on lève un (gros) pan du voile…
Prise de conscience éthique et écologique, tourisme spatial et nouvelles technologies: dans ce 23ème opus, Largo Winch se retrouve au coeur des enjeux contemporains.
Le synopsis de ce tome:
enfants pour fournir des composants essentiels à nos smartphones.
Cette découverte encourage le milliardaire à faire évoluer le groupe W vers une économie plus responsable. Il en profite également pour développer les technologies de pointe, en particulier les marchés spatiaux, qu’il s’agisse de satellites ou du nettoyage de déchets en orbite.
Largo Winch va ainsi croiser la route de Jarod et Demetria Manskind, jeunes et géniaux entrepreneurs aux mœurs et aux idées détonantes, qui ne manquent pas une occasion de le railler dans les médias.
Cette rencontre sera le prélude à de gros ennuis, dont un vol spatial qui pourrait bien très mal tourner... Car dans l’ombre œuvrent de mystérieux tueurs aux motivations incertaines.
Le monde de l’économie change. Mais pas la façon qu’ont certains criminels de faire du business...
Questions/réponses extraites du dossier de Presse que nous avons reçu à la Rédaction:

C’EST UN ÉVÉNEMENT : LARGO S’ENVOLE DANS L’ESPACE ! D’OÙ VIENT CETTE IDÉE ?
PHILIPPE FRANCQ C’est une vieille idée. Quand on a un héros comme lui, on a envie de l’envoyer dans des milieux extrêmes ! Je savais depuis dix ans qu’il y aurait des vols
suborbitaux touristiques, mais il était prématuré d’en parler dans un album. J’avais cette vision de Largo qui se réveille en orbite autour de la Terre, puis d’un flashback
expliquant pourquoi et comment il en est arrivé là. C’est une manière de renouer avec un récit dans la lignée du Groupe W.
ÉRIC GIACOMETTI Ce diptyque a été plus facile à aborder que le précédent. J’avais beaucoup moins de contraintes. On voulait parler des nouvelles technologies (les biotechs,
Internet, les réseaux sociaux) et de la nouvelle économie, que Largo n’avait encore jamais évoquées. Quand Philippe m’a proposé d’envoyer Largo dans l’espace, j’ai tout de suite accepté. L’espace m’a toujours fasciné et il se trouve que j’ai une particularité : je baigne dans ce milieu depuis l’âge de 10 ans. Ma mère a travaillé toute sa vie au CNES, le centre d’études spatiales de Toulouse, où se concevait la fusée Ariane. À la maison, je voyais passer des astronomes.
LARGO SE REND POUR LA PREMIÈRE FOIS DANS LA SILICON VALLEY, OÙ IL EST PROVOQUÉ PAR DEUX JEUNES MILLIARDAIRES, JAROD ET DEMETRIA. POURQUOI N’Y ÉTAIT-IL JAMAIS ALLÉ ?
PHILIPPE FRANCQ C’est très étonnant, mais normal : c’est un sujet de la nouvelle économie et Jean n’en parlait pas dans ses albums. Il y a une scène où Demetria dit à propos
de Largo : « Winch est un magnifique gardien de musée de la vieille économie. » C’est une question de culture, d’intérêt. Je pense que Jean n’a pas vu la révolution numérique arriver et tout ce qu’elle allait entraîner.
ÉRIC GIACOMETTI Largo symbolisait à ses débuts l’économie en mouvement, l’économie qui triomphe. Nerio lui laisse un empire avec de la télévision, de la radio... Trente
ans plus tard, l’économie a complètement changé. Largo, qui n’a jamais investi dans quoi que ce soit par manque de temps, est désormais raillé par les autres milliardaires.
C’est assez jouissif à raconter.
PHILIPPE FRANCQ Il ne faut pas oublier non plus que les fortunes ont très vite changé de main. Il suffit de voir Jeff Bezos ou Elon Musk. Notre Jarod est dans cette histoire
un double d’Elon Musk. C’est-à-dire un idéaliste qui ne compte pas l’argent dépensé et qui a envie de réaliser un rêve de jeunesse. Le personnage est vraiment habité par cette envie de quitter la Terre.
LA FRONTIÈRE DE LA NUIT MARQUE-T-IL UN NOUVEAU DÉPART POUR LA SÉRIE ?
PHILIPPE FRANCQ Oui. Nous avons prévu cinq ou six histoires d’aventure pure – soit une dizaine d’albums – avant de renouer avec une histoire économique. C’est
aussi une question d’actualité : les grandes décisions économiques interviennent souvent une dizaine d’années après les gros krachs boursiers. Je sens qu’il va y avoir
de grands changements. C’est pour cette raison que j’ai insisté pour que Largo se refiscalise aux États-Unis dans le dernier diptyque avant que l’actualité ne l’oblige à le
faire.
UN ÉLÉMENT ESSENTIEL DE LA SÉRIE FAIT SON RETOUR DANS LA FRONTIÈRE DE LA NUIT : LE SEXE...
PHILIPPE FRANCQ Très discrètement ! Il y a Demetria avec son gars, Simon avec sa copine... On est contents pour Simon. Dans les derniers albums, il avait du mal à conclure
avec Silky dans les pattes, comme dans Les Bronzés ! (Rires.) Simon était un peu devenu le Jean-Claude Dusse de Largo Winch !
ÉRIC GIACOMETTI Des lecteurs et des journalistes m’ont reproché d’être trop prude dans le précédent diptyque. On m’a demandé si c’était à cause du politiquement correct.
Je leur ai répondu que c’était une question de place. Cela ne se justifiait pas avec notre sujet, le trading à haute fréquence. Ils n’allaient pas faire l’amour dans un data
center ! C’est ridicule ! SAS l’aurait fait, mais pas Largo ! Attention, si on a ajouté plus de scènes coquines, on a aussi mis dans les premières séquences une référence au
mouvement #MeToo – ce qu’il n’y a jamais eu dans Largo. Je voulais absolument montrer que la drague de Simon ne fonctionne plus et qu’il se fasse éconduire de manière encore plus explicite que dans le précédent diptyque.
Les infos pratiques:
- L’édition classique (anciennement appelée « grand format »).
- L’édition documentée (12 pages d’informations).
- Et l’édition « Prestige »: 199€ pour 104 pages (sortie le 3/12/2021).
11 millions d’albums vendus dans le monde, traduit en 20 langues
Tirage de plus de 290 000 d’exemplaires pour ce tome 23
Source: Dossier de presse des relations Médias Dupuis

Christophe Pelinq est né à Aix-en-Provence le 14 août 1953. il fait ses études à l’école de journalisme de Marseille, (CTMC), dont il sort diplômé en 1987.
Il fait ses débuts de scénariste BD pour le magazine Circus (Glénat), puis un premier album, Manie Swing, chez l'éditeur Alpen. Vient alors la rencontre avec Mourad BOUDGELLAL, qui vient de créer les editions Soleil. Les deux premières séries d’importance d'Arleston, Les Maîtres cartographes et Léo Loden, paraissent en 1992 aux éditions Soleil, bientôt suivies des trois tomes des Feux d'Askell. C’est en 1994 que sort le premier tome de sa série la plus connue: Lanfeust de Troy. La réponse du public est immédiate, en quelques semaines l'album se positionne dans les meilleures ventes. La carrière de scénariste vedette d’Arleston démarre alors réellement aux yeux du public. Il enchainera ensuite les séries à succès, tel « Troll de Troy », « Moréa », « Les naufragés d’Ythaq », "Sangre" …
Il a vendu à ce jour plus de douze millions d’albums de bande dessinée, dont la moitié sur la seule série Lanfeust.

Naît le 14 août 1947 à Tottori, au Japon.
Enfant à la santé fragile, il passe beaucoup de temps à lire et à dessiner.
Il a publié d’incroyables histoires se basant sur la vie quotidienne, tel « Le journal de mon Père » en 1994, « Quartier Lointain » en 1998 ou encore « Le sommet des Dieux » (5 volumes).
En 2011, il est sacré Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres.
C’est Le 11 février 2017, âgé de 69 ans, que ce grand maitre mangaka nous quittera dans la plus douce discrétion…

René GOSCINNY, né le 14 août 1926 à Paris et mort le 5 novembre 1977 à Paris.
Ecrivain, humoriste et scénariste de bande dessinée français, également réalisateur et scénariste de films, et journaliste. Il fut l'un des rédacteurs en chef de Pilote, alors l'un des principaux journaux français de bande dessinée.
Créateur d’Astérix, d’Iznogoud et du Petit Nicolas, scénariste de Lucky Luke durant une longue période, il est l’un des auteurs français les plus lus au monde : l’ensemble de son œuvre représente environ 500 millions d’ouvrages vendus.
Il a également permis la reconnaissance du métier à part entière de scénariste de bande dessinée qui n’existait pas avant lui.
René Goscinny a utilisé quelques pseudonymes comme « René Maldecq », « René Macaire », « Agostini », « Liliane d’Orsay ».