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Le Chat déambule…
Enfin, l’exposition du Chat débarque à Bruxelles. Après Paris, Bordeaux, Caen, Genève, Monaco et Montreux où au total près de 7 millions de personnes ont vu l’exposition, les 20 statues en bronze réalisées sont installées actuellement dans les allées du Parc Royal de Bruxelles.
Et pour l’occasion, ce ne sont pas 20 mais 22 statues qui composent l’exposition complète, car deux modèles inédits se sont ajoutés spécialement pour le parcours à Bruxelles. La 21ème a été déballée ce 9 mars en présence du Bourgmestre Philippe Close et s’intitule « Beauté intérieure ».
De profil, cette statue peut faire penser à « un gros pervers qui ouvre son imper » mais de face, son félin cache un petit oiseau doré. « Les promoteurs immobiliers ont abîmé Bruxelles dans les années soixante, mais avec une réelle beauté intérieure, dans le cœur des Bruxellois », explique le dessinateur.
Le 22ème matou s’intitule « Tragédie de racine » et renvoie à la déforestation.
Ces statues en bronze sont imposantes puisque chacune pèse plus de 2500 kilos, mesure trois mètres de haut et est vendue environ 370.000 €.
Chacune peut être dupliquée maximum deux fois et 25 d’entr'elles ont déjà trouvé acquéreur, de quoi financer le Musée du Chat et du dessin d’humour prévu au sommet du Mont des Arts. Le projet date de 2014 (sic !) dans un bâtiment de 4000 m² qui devrait âtre terminé fin 2024, mais l’achèvement des aménagements intérieurs par l’asbl de Philippe Geluck n’est prévu que pour le 30/06/2026.
En attendant, « Le Chat déambule » du 10 mars au 30 juin 2023 au Parc Royal, 1000 Bruxelles. Entrée gratuite.
Et après ?
Plusieurs villes ont manifesté leur intérêt. « On ne prévoit pas de continuer avec cette formule-là mais on va peut-être se diriger vers une version plus modeste avec cinq à sept sculptures », confie Philippe Geluck.

Christophe Pelinq est né à Aix-en-Provence le 14 août 1953. il fait ses études à l’école de journalisme de Marseille, (CTMC), dont il sort diplômé en 1987.
Il fait ses débuts de scénariste BD pour le magazine Circus (Glénat), puis un premier album, Manie Swing, chez l'éditeur Alpen. Vient alors la rencontre avec Mourad BOUDGELLAL, qui vient de créer les editions Soleil. Les deux premières séries d’importance d'Arleston, Les Maîtres cartographes et Léo Loden, paraissent en 1992 aux éditions Soleil, bientôt suivies des trois tomes des Feux d'Askell. C’est en 1994 que sort le premier tome de sa série la plus connue: Lanfeust de Troy. La réponse du public est immédiate, en quelques semaines l'album se positionne dans les meilleures ventes. La carrière de scénariste vedette d’Arleston démarre alors réellement aux yeux du public. Il enchainera ensuite les séries à succès, tel « Troll de Troy », « Moréa », « Les naufragés d’Ythaq », "Sangre" …
Il a vendu à ce jour plus de douze millions d’albums de bande dessinée, dont la moitié sur la seule série Lanfeust.

Naît le 14 août 1947 à Tottori, au Japon.
Enfant à la santé fragile, il passe beaucoup de temps à lire et à dessiner.
Il a publié d’incroyables histoires se basant sur la vie quotidienne, tel « Le journal de mon Père » en 1994, « Quartier Lointain » en 1998 ou encore « Le sommet des Dieux » (5 volumes).
En 2011, il est sacré Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres.
C’est Le 11 février 2017, âgé de 69 ans, que ce grand maitre mangaka nous quittera dans la plus douce discrétion…

René GOSCINNY, né le 14 août 1926 à Paris et mort le 5 novembre 1977 à Paris.
Ecrivain, humoriste et scénariste de bande dessinée français, également réalisateur et scénariste de films, et journaliste. Il fut l'un des rédacteurs en chef de Pilote, alors l'un des principaux journaux français de bande dessinée.
Créateur d’Astérix, d’Iznogoud et du Petit Nicolas, scénariste de Lucky Luke durant une longue période, il est l’un des auteurs français les plus lus au monde : l’ensemble de son œuvre représente environ 500 millions d’ouvrages vendus.
Il a également permis la reconnaissance du métier à part entière de scénariste de bande dessinée qui n’existait pas avant lui.
René Goscinny a utilisé quelques pseudonymes comme « René Maldecq », « René Macaire », « Agostini », « Liliane d’Orsay ».