- Milan Morales
- Manga
Un « Desert Punk » nippon en approche.
C’est une annonce qui ne nous laisse pas de marbre, émanant de notre partenaire Kurokawa, que nous tenons à vous présenter aujourd’hui:
On vous cause donc « Renjoh Desperado »…
C’est donc le 12 avril prochain que nous découvrirons l’histoire d’une fine lame solitaire qui parcourt la frontière bordant le désert, portée par son goût de l’aventure… et sa quête inlassable d’amour !
Mais quel est donc ce manga qui allie avec brio des combats de sabres, du western et de l’amour ?
Renjoh Desperado est son nom, le far west nippon son territoire, l’amour sa quête.
Résumé :
Monko est une corneille solitaire, une âme vagabonde magnifique voyageuse qui arpente les routes peuplés de bandits sanguinaires et de beaux gosses ténébreux… qui sont parfois un seul et même homme.
Au cœur des landes sauvages où surgissent dangers et créatures fabuleuses, Monko suit le chemin qu’elle s’est tracé.
Malgré ses dons à l’escrime, ce n’est pas la voie du Sabre qu’elle a choisi d’emprunter. Malgré son intelligence, ce n’est pas la voie de la Sagesse. En effet, la quête que poursuit Monko est celle du mari parfait. Sa voie, c’est celle de l’Amour.
Désert à perte de vue, cactus, boules d’herbe sèche qui roulent, canyons peuplés de créatures hostiles : le décor est planté !
Renjoh Desperado est une petite perle de manga que l’on doit au mangaka AHNDONGSHIK. Cet auteur au style magnifique a fait ses débuts avec Gagoze, prépublié dans le magazine Genzo.
Puis très vite, il s’est spécialisé dans les mangas d’aventure originaux réadaptant des passages historiques orientaux et occidentaux. Le magazine Gessan prépublie notamment Lindbergh de mai 2009 à avril 2013, puis en 2014 Bakumatsu Western – Djingo.
Vous l’aurez compris, l’univers de Renjoh Desperado oscille entre le western, la romance, les traditions japonaises et l’humour, le tout saupoudré d’une pincée de fantastique qui évoquera aux connaisseurs des séries comme Samouraï Champloo et Afro Samouraï.
Une amazone romantique en plein far west nippon, voilà un western improbable qui ne pouvait que nous plaire !
Chaussez vos Santiags et rendez-vous le 12 avril pour la découverte du T1.

Christophe Pelinq est né à Aix-en-Provence le 14 août 1953. il fait ses études à l’école de journalisme de Marseille, (CTMC), dont il sort diplômé en 1987.
Il fait ses débuts de scénariste BD pour le magazine Circus (Glénat), puis un premier album, Manie Swing, chez l'éditeur Alpen. Vient alors la rencontre avec Mourad BOUDGELLAL, qui vient de créer les editions Soleil. Les deux premières séries d’importance d'Arleston, Les Maîtres cartographes et Léo Loden, paraissent en 1992 aux éditions Soleil, bientôt suivies des trois tomes des Feux d'Askell. C’est en 1994 que sort le premier tome de sa série la plus connue: Lanfeust de Troy. La réponse du public est immédiate, en quelques semaines l'album se positionne dans les meilleures ventes. La carrière de scénariste vedette d’Arleston démarre alors réellement aux yeux du public. Il enchainera ensuite les séries à succès, tel « Troll de Troy », « Moréa », « Les naufragés d’Ythaq », "Sangre" …
Il a vendu à ce jour plus de douze millions d’albums de bande dessinée, dont la moitié sur la seule série Lanfeust.

Naît le 14 août 1947 à Tottori, au Japon.
Enfant à la santé fragile, il passe beaucoup de temps à lire et à dessiner.
Il a publié d’incroyables histoires se basant sur la vie quotidienne, tel « Le journal de mon Père » en 1994, « Quartier Lointain » en 1998 ou encore « Le sommet des Dieux » (5 volumes).
En 2011, il est sacré Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres.
C’est Le 11 février 2017, âgé de 69 ans, que ce grand maitre mangaka nous quittera dans la plus douce discrétion…

René GOSCINNY, né le 14 août 1926 à Paris et mort le 5 novembre 1977 à Paris.
Ecrivain, humoriste et scénariste de bande dessinée français, également réalisateur et scénariste de films, et journaliste. Il fut l'un des rédacteurs en chef de Pilote, alors l'un des principaux journaux français de bande dessinée.
Créateur d’Astérix, d’Iznogoud et du Petit Nicolas, scénariste de Lucky Luke durant une longue période, il est l’un des auteurs français les plus lus au monde : l’ensemble de son œuvre représente environ 500 millions d’ouvrages vendus.
Il a également permis la reconnaissance du métier à part entière de scénariste de bande dessinée qui n’existait pas avant lui.
René Goscinny a utilisé quelques pseudonymes comme « René Maldecq », « René Macaire », « Agostini », « Liliane d’Orsay ».