Le Centre de la BD de Bruxelles touché par la crise…
Les nouvelles du porte-étendard du IXème art à Bruxelles ne sont pas bonnes, pas bonnes du tout...
A la pandémie actuelle s’ajoute une crise économique affolante dont on ne voit pas encore toute l’étendue aujourd’hui…
Le CBBD a récemment dû mettre fin à sa collaboration avec plusieurs membres de son personnel: 8 personnes (soit 30% des employés)
En cause? Évidemment la crise sanitaire, qui a entrainé une chute vertigineuse du nombre de visiteurs au musée.
Certes, le CBBD est resté plus ou moins ouvert depuis la fin du 2ème confinement, mais les principaux visiteurs sont des touristes étrangers…. qui ne se pressent évidemment pas aux portillons! Et lorsque l’on sait que l’autre grosse entrée financière est la location des lieux pour des événements « pro », on comprend bien mieux la galère pour notre CBBD!
Voici ce qu’en dit Isabelle Debekker:
"Ce n'était pas une décision simple et c'est très lourd émotionnellement. Nous sommes ouverts maintenant, mais c'est très compliqué. En outre, nous sommes un musée privé dont 80 % des visiteurs viennent de l'étranger. L'impact de la crise est donc très important pour nous."
L'attaché de presse Willem De Graeve est également concerné par cette décision. "C'est en partie inattendu. D'un côté, c'est compréhensible compte tenu de la situation économique", dit-il. D'un autre côté : je travaille là depuis longtemps, 21 ans, donc pour moi, je ne l'ai pas vu venir."
Ce n'est pas la première fois que le Musée de la bande dessinée connaît des périodes difficiles en raison de la désaffection des touristes. L'impact du verrouillage de 2015 et des attentats de 2016 a également été particulièrement important.
Il y a eu aussi la nouvelle orientation instillée par Isabelle Debekker, lorsqu’elle a remplacé Jean Auquier qui avait fait grincer pas mal de dents en 2019.
L’objectif de cette institution bruxelloise est de revenir à la normale pour 2022 (une fois la pandémie dépassée donc), avec sa réorientation artistique et managériale.
Le musée est donc ouvert selon les dispositions en vigueur depuis décembre en Belgique, au moment de sa réouverture au public. Il est accessible du mercredi au dimanche et 7 jours sur 7 pendant les vacances scolaires.
Pour l’heure, une nouvel événement vient d’y débuter, à côté donc des grandes expositions temporaires sur Midam et sur Juanjo Guarnido: intitulée « United Comics of Belgium » (un clic sur cette dernière image pour en connaitre les détails)
Pour en savoir encore plus sur le CBBD:
- https://www.visitonsbruxelles.com/musee-bd
- Et le site du CBBD: https://www.cbbd.be/fr/accueil

Christophe Pelinq est né à Aix-en-Provence le 14 août 1953. il fait ses études à l’école de journalisme de Marseille, (CTMC), dont il sort diplômé en 1987.
Il fait ses débuts de scénariste BD pour le magazine Circus (Glénat), puis un premier album, Manie Swing, chez l'éditeur Alpen. Vient alors la rencontre avec Mourad BOUDGELLAL, qui vient de créer les editions Soleil. Les deux premières séries d’importance d'Arleston, Les Maîtres cartographes et Léo Loden, paraissent en 1992 aux éditions Soleil, bientôt suivies des trois tomes des Feux d'Askell. C’est en 1994 que sort le premier tome de sa série la plus connue: Lanfeust de Troy. La réponse du public est immédiate, en quelques semaines l'album se positionne dans les meilleures ventes. La carrière de scénariste vedette d’Arleston démarre alors réellement aux yeux du public. Il enchainera ensuite les séries à succès, tel « Troll de Troy », « Moréa », « Les naufragés d’Ythaq », "Sangre" …
Il a vendu à ce jour plus de douze millions d’albums de bande dessinée, dont la moitié sur la seule série Lanfeust.

Naît le 14 août 1947 à Tottori, au Japon.
Enfant à la santé fragile, il passe beaucoup de temps à lire et à dessiner.
Il a publié d’incroyables histoires se basant sur la vie quotidienne, tel « Le journal de mon Père » en 1994, « Quartier Lointain » en 1998 ou encore « Le sommet des Dieux » (5 volumes).
En 2011, il est sacré Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres.
C’est Le 11 février 2017, âgé de 69 ans, que ce grand maitre mangaka nous quittera dans la plus douce discrétion…

René GOSCINNY, né le 14 août 1926 à Paris et mort le 5 novembre 1977 à Paris.
Ecrivain, humoriste et scénariste de bande dessinée français, également réalisateur et scénariste de films, et journaliste. Il fut l'un des rédacteurs en chef de Pilote, alors l'un des principaux journaux français de bande dessinée.
Créateur d’Astérix, d’Iznogoud et du Petit Nicolas, scénariste de Lucky Luke durant une longue période, il est l’un des auteurs français les plus lus au monde : l’ensemble de son œuvre représente environ 500 millions d’ouvrages vendus.
Il a également permis la reconnaissance du métier à part entière de scénariste de bande dessinée qui n’existait pas avant lui.
René Goscinny a utilisé quelques pseudonymes comme « René Maldecq », « René Macaire », « Agostini », « Liliane d’Orsay ».