- Milan Morales (& Maroulf)
- BD
Palmarès du prix Diagonale / Le Soir 2018
En direct de la remise des prix qui se déroule actuellement en Prémices du Festival Louvain-les-Bulles, les 3 lauréats de cette édition axée sont maintenant officiellement connus !
Prix du meilleur album 2018:
Ce prix récompense le meilleur album de l'année.
"Cinq branches de coton noir" d'Yves Sente et Steve Cuzor chez Dupuis;
d'Yves Sente et Steve Cuzor chez Dupuis
Notre chronique : https://www.generationbd.com/bd/4315-chronique-bd-cinq-branches-de-coton-noir-0.html
Philadelphie, 1776. Mrs Betsy est dépêchée par les indépendantistes américains pour concevoir le tout premier drapeau des futures nations unies. Sa domestique, Angela Brown, décide alors de transformer cet étendard en un hommage révolutionnaire, en y adjoignant en secret un symbole inestimable...
Douvres, 1944. Le soldat Lincoln se morfond dans son camp militaire, entre discriminations raciales et bagarres quotidiennes. Jusqu'à ce qu'il reçoive une lettre de sa soeur, Johanna, annonçant qu'elle a découvert dans les possessions de leur tante décédée les mémoires d'Angela Brown - rien de moins qu'un témoignage d'une rareté et d'une valeur exceptionnelles. Si l'histoire relatée dans ces mémoires est réelle, alors c'est l'histoire des États-Unis qui est à récrire.
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Prix de la meilleure série 2018:
Ce prix récompense la meilleure série pour autant qu'un album de la série soit paru dans l'année.
Le jury a retenu cette année:
"Jérôme K. Jérôme Bloche" d'Alain Dodier chez Dupuis.
d'Alain Dodier chez Dupuis
Il aimerait bien ressembler à Bogart, il a la dégaine de Mr Hulot.
Gourmand et rêveur, distrait et tendre, craintif mais courageux, Jérôme Bloche est surtout, mine de rien, très futé.
Commencée en 1985, avec Makyo au scénario des 5 premiers épisodes, cette série se poursuit en gagne en qualité. Cette année Alain Dodier propose la vingt-sixième enquête du sympathique limier-amateur de chocolat chaud.
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Grand Prix Diagonale 2018:
Le prix du jury, récompense un(e) auteur(e) de bande dessinée pour l’ensemble de son oeuvre. Le lauréat 2017 était Philippe Berthet. Philippe Geluck a pour sa part reçu un prix spécial 10 ans.
Cette année, cette prestigieuse récompense est attribuée à Catel Muller.
Voici sa biographie officielle, issue de son site (http://www.catel-m.com)
Catel Muller, diplômée des Arts décoratifs de Strasbourg, débute sa carrière en publiant des albums pour enfants aux éditions Hachette, Épigones, Nathan, Dupuis et Hatier. Une sélection au festival international du livre de jeunesse de Bologne et une cinquantaine d’ouvrages illustrés jalonnent cette partie de son œuvre. Catel illustre également L’Encyclo des filles chez Plon qui s’impose comme un best-seller auprès des adolescentes depuis dix ans.
Parallèlement, Catel Muller s’adresse pour la première fois aux adultes en 2000 avec la série
Lucie qui ouvre la voie à une certaine bande dessinée féminine aux préoccupations contemporaines.
En 2005, elle obtient le prix du public au festival d’Angoulême pour l’album Le Sang des Valentines illustré et écrit en collaboration avec Christian de Metter.
En 2007, elle reçoit le prix RTL puis en 2008 le prix du Public Essentiel à Angoulême pour le roman graphique Kiki de Montparnasse mis en image d’après le scénario de José Louis Bocquet.
La vie de Josephine Baker sous forme de biographique , scénarisée par JL.Bocquet, est parue aux éditions Casterman en septembre 2016.
Catel a illustré les Chroniques burlesques d’une journaliste écrites par Stéphanie Janicot ( chez Michel Lafon ) ainsi que Le Monde de Lucrèce ( tome 1 ) qu’elle a crée avec Anne Goscinny ( chez Gallimard Jeunesse ).
Elle travaille actuellement,au scénario et au dessin, sur le Roman des Goscinny, à paraitre aux éditions Grasset en 2019.
Catel Muller a été nommée Présidente de la commission Bande Dessinée du Centre National du Livre de 2018 à 2021.

Christophe Pelinq est né à Aix-en-Provence le 14 août 1953. il fait ses études à l’école de journalisme de Marseille, (CTMC), dont il sort diplômé en 1987.
Il fait ses débuts de scénariste BD pour le magazine Circus (Glénat), puis un premier album, Manie Swing, chez l'éditeur Alpen. Vient alors la rencontre avec Mourad BOUDGELLAL, qui vient de créer les editions Soleil. Les deux premières séries d’importance d'Arleston, Les Maîtres cartographes et Léo Loden, paraissent en 1992 aux éditions Soleil, bientôt suivies des trois tomes des Feux d'Askell. C’est en 1994 que sort le premier tome de sa série la plus connue: Lanfeust de Troy. La réponse du public est immédiate, en quelques semaines l'album se positionne dans les meilleures ventes. La carrière de scénariste vedette d’Arleston démarre alors réellement aux yeux du public. Il enchainera ensuite les séries à succès, tel « Troll de Troy », « Moréa », « Les naufragés d’Ythaq », "Sangre" …
Il a vendu à ce jour plus de douze millions d’albums de bande dessinée, dont la moitié sur la seule série Lanfeust.

Naît le 14 août 1947 à Tottori, au Japon.
Enfant à la santé fragile, il passe beaucoup de temps à lire et à dessiner.
Il a publié d’incroyables histoires se basant sur la vie quotidienne, tel « Le journal de mon Père » en 1994, « Quartier Lointain » en 1998 ou encore « Le sommet des Dieux » (5 volumes).
En 2011, il est sacré Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres.
C’est Le 11 février 2017, âgé de 69 ans, que ce grand maitre mangaka nous quittera dans la plus douce discrétion…

René GOSCINNY, né le 14 août 1926 à Paris et mort le 5 novembre 1977 à Paris.
Ecrivain, humoriste et scénariste de bande dessinée français, également réalisateur et scénariste de films, et journaliste. Il fut l'un des rédacteurs en chef de Pilote, alors l'un des principaux journaux français de bande dessinée.
Créateur d’Astérix, d’Iznogoud et du Petit Nicolas, scénariste de Lucky Luke durant une longue période, il est l’un des auteurs français les plus lus au monde : l’ensemble de son œuvre représente environ 500 millions d’ouvrages vendus.
Il a également permis la reconnaissance du métier à part entière de scénariste de bande dessinée qui n’existait pas avant lui.
René Goscinny a utilisé quelques pseudonymes comme « René Maldecq », « René Macaire », « Agostini », « Liliane d’Orsay ».