- Milan Morales
- BD
WTF…riday: Tous en selle (de vélo) avec Lucky Luke!
Après quelques semaines de pause, l’info « What The F…riday » est de retour sur GénérationBD!
Cette semaine, on vous fait découvrir un -possible- futur chef d'oeuvre parodique!
Mawil est un artiste allemand de 42 ans, fan depuis son enfance du célèbre héros de Morris.
Avec des livres primés tel que le récit autobiographique "Kinderland" (centré sur la thématique du mur de Berlin), il est l'un des représentants les plus en vue du IXème Art teuton actuel.
Aujourd'hui, Mawil s’attaque à un projet monumental: réaliser de nouvelles aventures parodiques du cow-boy « qui tire plus vite que son ombre et qui est l'un des personnages les plus populaires en Europe depuis des décennies.
C'est ce qu'ont annoncé les éditions Egmont-Verlag, détentrice les droits allemands de la série et qui a vendu à ce jour plus de 30 millions d'albums des aventures de Lucky Luke, lors du récent Salon du livre de Francfort.
"Pour la première fois en plus de 70 ans de carrière du Lonesome Cowboy, un dessinateur de BD allemand a l'honneur de pouvoir dessiner Lucky Luke", peut-on lire dans leur communiqué.
Le synopsis totalement WTF (mais tellement décalé qu’il en devient joussif!)
« Lors d'une de ses excursions dans la grande prairie, Lucky Luke se retrouve soudain sur une selle qui ne pourrait pas lui être plus étrange : la selle d'un vélo,sur laquelle il va devoir traverser le continent nord-américain. Il va sans dire que cela ne convient pas du tout à Jolly Jumper, son destrier! »
« Lucky Luke sattelt um » est donc annoncé pour une sortie le 2 mai 2019 au prix de 15,00€.
Pas de publication en français actuellement de prévue, mais que les fans alléchés par cette annonce ne perdent pas tout espoir: le « Spirou in Berlin » de Flix (sorti en Août 2018) arrivera bientôt chez nous, traduit en français! ;)
Pour la bonne bouche enfin, on ne résiste pas à partager avec vous cette dernière case… ;)

Christophe Pelinq est né à Aix-en-Provence le 14 août 1953. il fait ses études à l’école de journalisme de Marseille, (CTMC), dont il sort diplômé en 1987.
Il fait ses débuts de scénariste BD pour le magazine Circus (Glénat), puis un premier album, Manie Swing, chez l'éditeur Alpen. Vient alors la rencontre avec Mourad BOUDGELLAL, qui vient de créer les editions Soleil. Les deux premières séries d’importance d'Arleston, Les Maîtres cartographes et Léo Loden, paraissent en 1992 aux éditions Soleil, bientôt suivies des trois tomes des Feux d'Askell. C’est en 1994 que sort le premier tome de sa série la plus connue: Lanfeust de Troy. La réponse du public est immédiate, en quelques semaines l'album se positionne dans les meilleures ventes. La carrière de scénariste vedette d’Arleston démarre alors réellement aux yeux du public. Il enchainera ensuite les séries à succès, tel « Troll de Troy », « Moréa », « Les naufragés d’Ythaq », "Sangre" …
Il a vendu à ce jour plus de douze millions d’albums de bande dessinée, dont la moitié sur la seule série Lanfeust.

Naît le 14 août 1947 à Tottori, au Japon.
Enfant à la santé fragile, il passe beaucoup de temps à lire et à dessiner.
Il a publié d’incroyables histoires se basant sur la vie quotidienne, tel « Le journal de mon Père » en 1994, « Quartier Lointain » en 1998 ou encore « Le sommet des Dieux » (5 volumes).
En 2011, il est sacré Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres.
C’est Le 11 février 2017, âgé de 69 ans, que ce grand maitre mangaka nous quittera dans la plus douce discrétion…

René GOSCINNY, né le 14 août 1926 à Paris et mort le 5 novembre 1977 à Paris.
Ecrivain, humoriste et scénariste de bande dessinée français, également réalisateur et scénariste de films, et journaliste. Il fut l'un des rédacteurs en chef de Pilote, alors l'un des principaux journaux français de bande dessinée.
Créateur d’Astérix, d’Iznogoud et du Petit Nicolas, scénariste de Lucky Luke durant une longue période, il est l’un des auteurs français les plus lus au monde : l’ensemble de son œuvre représente environ 500 millions d’ouvrages vendus.
Il a également permis la reconnaissance du métier à part entière de scénariste de bande dessinée qui n’existait pas avant lui.
René Goscinny a utilisé quelques pseudonymes comme « René Maldecq », « René Macaire », « Agostini », « Liliane d’Orsay ».