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Grand Prix FIBD 2O22: Julie Doucet
Après l’Américain Chris Ware en 2021 et la mangaka Rumiko Takahashi l’année précédente, la Québecoise Julie Doucet est élue Grand Prix de la 49e édition du Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême, au terme d’un vote qui a réuni 1820 autrices et auteurs de bande dessinée.
Depuis le 1er mars, nous savions que le Grand Prix de cette édition couronnerait une femme, puisque les trois finalistes étaient des autrices. Je pense disposer d'une (très) bonne culture bd mais toutefois je ne connaissais (de nom seulement) que Catherine Meurisse et Pénélope Bagieu, même si je n'ai jamais lu leurs ouvrages que l'on retrouve peu dans les librairies spécialisées en bandes dessinées. Il paraît que leurs livres se vendent toutefois assez bien, mais ce n'est de toute manière pas le critère de sélection ni de mon plaisir et choix de lecture.
Cependant, je n'avais jamais entendu parler de Julie Doucet, notre lauréate surprise. Sans remettre en question son travail et ne me permettant pas de porter un jugement sur ce qu'elle fait puisque je ne connais ni l'autrice ni ses albums, il me semble pour le moins étonnant que lui soit attribué le Grand Prix qui "récompense un artiste pour l'ensemble de son œuvre et son empreinte sur l'histoire de la bande dessinée" (sic!). Je lui adresse néanmoins mes félicitations pour ce prix venant récompenser pour la première fois le Canada.
"Avec Julie Doucet, c’est une autrice sans concession, radicale et subversive qui est choisie. Elle a été une des pionnières de l’autobiographie en bande dessinée, en racontant son quotidien mais aussi ses rêves et ses cauchemars. Elle a construit une œuvre éminemment personnelle et libre, sans aucun souci des convenances ; une œuvre radicalement féministe qui aborde des thèmes et des motifs rarement évoqués, surtout de façon aussi directe, le corps, les règles, les fantasmes sexuels, les questions de genre."

Christophe Pelinq est né à Aix-en-Provence le 14 août 1953. il fait ses études à l’école de journalisme de Marseille, (CTMC), dont il sort diplômé en 1987.
Il fait ses débuts de scénariste BD pour le magazine Circus (Glénat), puis un premier album, Manie Swing, chez l'éditeur Alpen. Vient alors la rencontre avec Mourad BOUDGELLAL, qui vient de créer les editions Soleil. Les deux premières séries d’importance d'Arleston, Les Maîtres cartographes et Léo Loden, paraissent en 1992 aux éditions Soleil, bientôt suivies des trois tomes des Feux d'Askell. C’est en 1994 que sort le premier tome de sa série la plus connue: Lanfeust de Troy. La réponse du public est immédiate, en quelques semaines l'album se positionne dans les meilleures ventes. La carrière de scénariste vedette d’Arleston démarre alors réellement aux yeux du public. Il enchainera ensuite les séries à succès, tel « Troll de Troy », « Moréa », « Les naufragés d’Ythaq », "Sangre" …
Il a vendu à ce jour plus de douze millions d’albums de bande dessinée, dont la moitié sur la seule série Lanfeust.

Naît le 14 août 1947 à Tottori, au Japon.
Enfant à la santé fragile, il passe beaucoup de temps à lire et à dessiner.
Il a publié d’incroyables histoires se basant sur la vie quotidienne, tel « Le journal de mon Père » en 1994, « Quartier Lointain » en 1998 ou encore « Le sommet des Dieux » (5 volumes).
En 2011, il est sacré Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres.
C’est Le 11 février 2017, âgé de 69 ans, que ce grand maitre mangaka nous quittera dans la plus douce discrétion…

René GOSCINNY, né le 14 août 1926 à Paris et mort le 5 novembre 1977 à Paris.
Ecrivain, humoriste et scénariste de bande dessinée français, également réalisateur et scénariste de films, et journaliste. Il fut l'un des rédacteurs en chef de Pilote, alors l'un des principaux journaux français de bande dessinée.
Créateur d’Astérix, d’Iznogoud et du Petit Nicolas, scénariste de Lucky Luke durant une longue période, il est l’un des auteurs français les plus lus au monde : l’ensemble de son œuvre représente environ 500 millions d’ouvrages vendus.
Il a également permis la reconnaissance du métier à part entière de scénariste de bande dessinée qui n’existait pas avant lui.
René Goscinny a utilisé quelques pseudonymes comme « René Maldecq », « René Macaire », « Agostini », « Liliane d’Orsay ».