En Librairies:
Le Musée « Bob & Bobette » en grand danger…
Quasiment inconnue chez nos amis français, la série au + de 400 tomes est l’un des plus fleurons de la BD flamande.
Aujourd’hui cependant, son musée à Antwerpen est en grand péril…
Pour nous, belges francophones Quadra & +, la série « Bob & Bobette » a marqué nos enfances, tant par ses fantas(ques/tiques) aventures que par ses personnages hauts en couleurs (et aussi un peu par ses incroyables fautes d’orthographe qui ont toujours horripilé les lecteurs adultes d’alors).
Si depuis, son âge d’or est révolu, l’Univers créée en son temps par Willy Vandersteen continue toujours à vivre via son studio et ses divers auteurs.
2 exemples pour étayer nos propos face aux plus septiques: Jean-Marc Krings a récemment sorti un très apprécié One-Shot et la série dispose d’un Fan Club francophone très dynamique*.
L’info qui secoue actuellement ce monde, est l’annonce de l’arrêt de la subsidiation de son musée, établi dans dans l'ancienne villa de Willy Vandersteen, qui abrite toujours en son sein le Studio Vandersteen.
C’est en effet la province d’Antwerpen qui en est le principal exploitant et son porte-parole a annoncé la fermeture du robinet au 1er Janvier 2025.
Motif: "mesure de réduction des coûts » et dont la justification s’avère être « Le musée est une éducation centrée sur la personne qui ne fait pas partie de la mission principale de la province ».
Créé en 2000, le musée « Suske & Wiske » fut totalement rénové en 2013.
Espérons que d’ici là, son conseil d’Administration et la commune de Kalmthout trouvera de nouveaux bailleurs de fonds.
En attendant, vous pouvez en savoir plus en vous rendant sur le site du musée . Et pour info, il est répertorié aussi dans le « Muséum PASS Musées »
* Le monde magique de Willy Vandersteen : https://www.facebook.com/lemondemagiquedewillyvandersteen
Christophe Pelinq est né à Aix-en-Provence le 14 août 1953. il fait ses études à l’école de journalisme de Marseille, (CTMC), dont il sort diplômé en 1987.
Il fait ses débuts de scénariste BD pour le magazine Circus (Glénat), puis un premier album, Manie Swing, chez l'éditeur Alpen. Vient alors la rencontre avec Mourad BOUDGELLAL, qui vient de créer les editions Soleil. Les deux premières séries d’importance d'Arleston, Les Maîtres cartographes et Léo Loden, paraissent en 1992 aux éditions Soleil, bientôt suivies des trois tomes des Feux d'Askell. C’est en 1994 que sort le premier tome de sa série la plus connue: Lanfeust de Troy. La réponse du public est immédiate, en quelques semaines l'album se positionne dans les meilleures ventes. La carrière de scénariste vedette d’Arleston démarre alors réellement aux yeux du public. Il enchainera ensuite les séries à succès, tel « Troll de Troy », « Moréa », « Les naufragés d’Ythaq », "Sangre" …
Il a vendu à ce jour plus de douze millions d’albums de bande dessinée, dont la moitié sur la seule série Lanfeust.
Naît le 14 août 1947 à Tottori, au Japon.
Enfant à la santé fragile, il passe beaucoup de temps à lire et à dessiner.
Il a publié d’incroyables histoires se basant sur la vie quotidienne, tel « Le journal de mon Père » en 1994, « Quartier Lointain » en 1998 ou encore « Le sommet des Dieux » (5 volumes).
En 2011, il est sacré Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres.
C’est Le 11 février 2017, âgé de 69 ans, que ce grand maitre mangaka nous quittera dans la plus douce discrétion…
René GOSCINNY, né le 14 août 1926 à Paris et mort le 5 novembre 1977 à Paris.
Ecrivain, humoriste et scénariste de bande dessinée français, également réalisateur et scénariste de films, et journaliste. Il fut l'un des rédacteurs en chef de Pilote, alors l'un des principaux journaux français de bande dessinée.
Créateur d’Astérix, d’Iznogoud et du Petit Nicolas, scénariste de Lucky Luke durant une longue période, il est l’un des auteurs français les plus lus au monde : l’ensemble de son œuvre représente environ 500 millions d’ouvrages vendus.
Il a également permis la reconnaissance du métier à part entière de scénariste de bande dessinée qui n’existait pas avant lui.
René Goscinny a utilisé quelques pseudonymes comme « René Maldecq », « René Macaire », « Agostini », « Liliane d’Orsay ».