Pourquoi lire une bande dessinée ?

La question doit vous sembler incongrue si vous êtes déjà un mordu de BD. Néanmoins, il existe encore de nombreux sceptiques en ce qui concerne le neuvième art. Si vous faites partie de ce lot, la lecture de ce qui suit devrait vous faire changer d’avis.

 

(Inspiré d’un article pas mal tourné ici)

Une immersion totale dans le récit

Une bande dessinée n’est pas très différente d’un roman dans la structure de narration de l’histoire. On retrouve à coup sûr dans l’intrigue d’une BD une situation initiale, un élément perturbateur, une série d’actions et une situation finale. En revanche, une bande dessinée dispose d’un facteur qui rend le récit plus dynamique et plus vivant : les images. Ici, ces images remplacent les longues lignes de description qu’on peut lire dans les romans.

Grâce aux images, le lecteur est totalement immergé dans l’univers du récit. Des détails comme la taille des polices, le style des bulles et les onomatopées permettent de mieux comprendre le récit. Grâce à la BD, on saisit plus vite l’intensité d’une scène d’action ou la gravité d’un moment.

Avec la bande dessinée, on rentre plus facilement dans l’histoire. On comprend plus vite aussi l’univers qui est présenté à l’inverse des livres sans images qui nécessite un effort d’imagination.

La bande dessinée pour se distraire

Lire une bande dessinée est un excellent moyen de se distraire. En effet, lire une BD est un moyen de s’évader, de rêver, de voyager dans un univers où tout est possible.

Il y en a pour tout les goûts

Il existe une large gamme de catégories de bande dessinées. Voici une liste non exhaustive qui comprend les genres de bandes dessinées les plus populaires auprès du public :

Le western

Les bande dessinées de western sont assez similaires aux films du même style. On y trouve tous les ingrédients : Cowboys, shérifs, colts… Des BD célèbres comme les tuniques bleues ou encore Luky Luke sont des BD de western.

 

La BD d’aventure

Ici il s’agit de BD qui font voyager et qui présentent des scènes d’action. Généralement, l’histoire est centré sur un héros. Au nombre des BD d’aventure célèbres, on peut citer : Tintin, Astérix, Spirou, Blake & Mortimer…

 

La BD humoristique

La BD humoristique met l’accent sur des situations comiques. Ici, l’humour employé va de la parodie à l’autodérision en passant par l’humour noir. Il y en a pour tout les goûts. Les albums de BD d’humour sont généralement des recueils de planches. ex: Titeuf, Cédric, Petit Spirou, Léonard

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La BD historique

Une BD sert également à s’instruire. Certes les récits sont un peu modifiés pour pouvoir répondre aux exigences du public mais le fond de l’histoire reste toujours vrai. La saga Murena est un excellent exemple du genre.

 

La science-fiction

Aldebaran, UW1, Caste des Méta-baron, l'Incal

 

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Le roman graphique ou graphic novel

Désigne généralement une bande dessinée longue, plutôt sérieuse et ambitieuse, destinée à un lectorat adulte. L'expression est également utilisée pour des bandes dessinées jeunesse plus longues.

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Le manga

Le manga est un genre de bd qui nous vient du pays du soleil levant. Un manga répond à des codes particuliers. Ainsi, les mangas sont en blanc noir, se lisent de droite à gauche et ont la taille de livre de poche. One Piece, Naruto ou Dragon Ball Z sont les mangas les plus populaires.

 

Les comics

Bande dessinée de super-héros. Ex : Batman, Spiderman, Joker.

 

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Source : http://la-bassee59.fr/2019/05/20/pourquoi-lire-une-bande-dessinee/

Il était une fois un 14 Août ...
Christophe ARLESTON

Christophe Pelinq est né à Aix-en-Provence le 14 août 1953.   il fait ses études à l’école de journalisme de Marseille, (CTMC), dont il sort diplômé en 1987. 

Il fait ses débuts de scénariste BD pour le magazine Circus (Glénat), puis un premier album, Manie Swing, chez l'éditeur Alpen. Vient alors la rencontre avec Mourad BOUDGELLAL, qui vient de créer les editions Soleil. Les deux premières séries d’importance d'Arleston, Les Maîtres cartographes et Léo Loden, paraissent en 1992 aux éditions Soleil, bientôt suivies des trois tomes des Feux d'Askell. C’est en 1994 que sort le premier tome de sa série la plus connue:  Lanfeust de Troy. La réponse du public est immédiate, en quelques semaines l'album se positionne dans les meilleures ventes. La carrière de scénariste vedette d’Arleston démarre alors réellement aux yeux du public.  Il enchainera ensuite les séries à succès, tel « Troll de Troy », « Moréa », « Les naufragés d’Ythaq », "Sangre" …

Il a vendu à ce jour plus de douze millions d’albums de bande dessinée, dont la moitié sur la seule série Lanfeust.

Jirō TANIGUCHI

Naît le 14 août 1947 à Tottori, au Japon.
Enfant à la santé fragile, il passe beaucoup de temps à lire et à dessiner.
Il a publié d’incroyables histoires se basant sur la vie quotidienne, tel « Le journal de mon Père » en  1994, « Quartier Lointain » en 1998 ou encore « Le sommet des Dieux » (5 volumes).
En 2011, il est sacré Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres.
C’est Le 11 février 2017, âgé de 69 ans, que ce grand maitre mangaka nous quittera dans la plus douce discrétion…

René GOSCINNY

René GOSCINNY, né le 14 août 1926 à Paris et mort le 5 novembre 1977 à Paris.

Ecrivain, humoriste et scénariste de bande dessinée français, également réalisateur et scénariste de films, et journaliste. Il fut l'un des rédacteurs en chef de Pilote, alors l'un des principaux journaux français de bande dessinée.

Créateur d’Astérix, d’Iznogoud et du Petit Nicolas, scénariste de Lucky Luke durant une longue période, il est l’un des auteurs français les plus lus au monde : l’ensemble de son œuvre représente environ 500 millions d’ouvrages vendus.

Il a également permis la reconnaissance du métier à part entière de scénariste de bande dessinée qui n’existait pas avant lui.

René Goscinny a utilisé quelques pseudonymes comme « René Maldecq », « René Macaire », « Agostini », « Liliane d’Orsay ».

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