La jeune fille et la mort

La jeune fille et la mort
extrait du site lefigaro.fr du 25 mai 07

Mary Céleste (t. 1, Les Enfants sauvages) de Rodolphe et Marc Renier
Vingt-trois ans après Le Cimetière des fous (avec Al Coutelis), formidable album qui se déroulait dans la mer des Sargasses, le scénariste Rodolphe choisit à nouveau de s'inspirer d'une légende maritime : l'énigme de la Mary Céleste. Tous les loups de mer férus d'histoire vous le diront, ce fait divers reste l'un des plus marquants du XIXe siècle. Le 4 décembre 1872, le Dei Gratia aperçoit, sortant soudain de la brume, un brick-goélette portant le nom de Mary Céleste. L'équipage découvre qu'il n'y a personne à bord, mais qu'en revanche la soupe est encore fumante dans les assiettes... Ainsi naît la légende de ce stupéfiant vaisseau fantôme. Sir Arthur Conan Doyle, le père de Sherlock Holmes, en fut si fasciné qu'il écrivit à ce sujet une mémorable nouvelle. Plus d'un siècle après, Rodolphe s'attaque à son tour à ce conte baigné de mystère, d'embruns et de fantastique. Mais pour traiter cette fabuleuse histoire avec l'amplitude qui lui sied, il a décidé d'en faire une saga-fleuve en plusieurs tomes. Ainsi, le premier épisode se déroule en Allemagne, et met en scène une jeune adolescente orpheline, prénommée Mary-Céleste, qui se voit confiée à la garde de son oncle, un personnage énigmatique qui vit en Forêt-Noire dans un château digne de Louis II de Bavière. Grâce aux dessins aquarellés de Marc-Renier, dont le travail n'est pas sans rappeler l'oeuvre de Paul Gillon, voire celle du maître d'Albert Uderzo, le grand Raymond Poïvet, une atmosphère singulière et fantomatique nimbe ce splendide album... dont on attend la suite avec impatience.

OLIVIER DELCROIX

© lefigaro.fr
Il était une fois un 14 Août ...
Christophe ARLESTON

Christophe Pelinq est né à Aix-en-Provence le 14 août 1953.   il fait ses études à l’école de journalisme de Marseille, (CTMC), dont il sort diplômé en 1987. 

Il fait ses débuts de scénariste BD pour le magazine Circus (Glénat), puis un premier album, Manie Swing, chez l'éditeur Alpen. Vient alors la rencontre avec Mourad BOUDGELLAL, qui vient de créer les editions Soleil. Les deux premières séries d’importance d'Arleston, Les Maîtres cartographes et Léo Loden, paraissent en 1992 aux éditions Soleil, bientôt suivies des trois tomes des Feux d'Askell. C’est en 1994 que sort le premier tome de sa série la plus connue:  Lanfeust de Troy. La réponse du public est immédiate, en quelques semaines l'album se positionne dans les meilleures ventes. La carrière de scénariste vedette d’Arleston démarre alors réellement aux yeux du public.  Il enchainera ensuite les séries à succès, tel « Troll de Troy », « Moréa », « Les naufragés d’Ythaq », "Sangre" …

Il a vendu à ce jour plus de douze millions d’albums de bande dessinée, dont la moitié sur la seule série Lanfeust.

Jirō TANIGUCHI

Naît le 14 août 1947 à Tottori, au Japon.
Enfant à la santé fragile, il passe beaucoup de temps à lire et à dessiner.
Il a publié d’incroyables histoires se basant sur la vie quotidienne, tel « Le journal de mon Père » en  1994, « Quartier Lointain » en 1998 ou encore « Le sommet des Dieux » (5 volumes).
En 2011, il est sacré Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres.
C’est Le 11 février 2017, âgé de 69 ans, que ce grand maitre mangaka nous quittera dans la plus douce discrétion…

René GOSCINNY

René GOSCINNY, né le 14 août 1926 à Paris et mort le 5 novembre 1977 à Paris.

Ecrivain, humoriste et scénariste de bande dessinée français, également réalisateur et scénariste de films, et journaliste. Il fut l'un des rédacteurs en chef de Pilote, alors l'un des principaux journaux français de bande dessinée.

Créateur d’Astérix, d’Iznogoud et du Petit Nicolas, scénariste de Lucky Luke durant une longue période, il est l’un des auteurs français les plus lus au monde : l’ensemble de son œuvre représente environ 500 millions d’ouvrages vendus.

Il a également permis la reconnaissance du métier à part entière de scénariste de bande dessinée qui n’existait pas avant lui.

René Goscinny a utilisé quelques pseudonymes comme « René Maldecq », « René Macaire », « Agostini », « Liliane d’Orsay ».

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