Lagaffe est suspendu (déjà…)
Il fallait s’en douter: Isabelle Franquin attaque Dupuis en justice pour « plagiat de l’oeuvre de son père ».
Mise à jour à 16h00: illustrations du journal de Spirou du 06 avril!
Pour vous rafraîchir quelque peu la mémoire, on vous convie à relire l’Acte 1 de ce Drame en cliquant sur cette vignette.
Acte 2 donc:
Seule héritière et ayant droit de l’oeuvre de Franquin, elle s’était dès le début opposée à ce retour.
Las, les éditions Dupuis ont fait le forcing, arguant qu’un contrait avait été signé avec André Franquin sur le rachat de l’oeuvre.
Hier soir donc, nous apprenions via le journal « Le Soir » que cette dernière contre-attaquait en déclenchant une procédure en arbitrage et a saisi le tribunal de 1ère instance de Bruxelles d’une demande en urgence de toute prépublication, promotion ou diffusion des nouveaux gags de Gaston.
Résultat des courses donc: en attendant que la cour tranche : suspension des nouveaux gags de Gaston dans le journal de Spirou!
Pour nous qui attendions avec grand intérêt cette prépublication pour émettre un premier avis "sur pièce", nous voici bien en peine...
Très honnêtement, on tient en haute estime le travail de Stéphane Beaujean (le DG de Dupuis), on sent bien que le gars est un passionné et qu'il aime son catalogue. Mais là, depuis le début, on est surpris de voir cette clé de bras portée à l'ayant-droit par Dupuis?
Certes, un tel retour représenterait une manne financière gigantesque pour l'éditeur (les nouveautés ET le back-catalogue qui rebondirait énormément aussi), on comprend bien aussi l'intention de ne pas laisser mourir une telle oeuvre (une série sans nouveauté s'éteint doucement mais inexorablement), mais pourquoi bon sang ce tour de force!? Il était évident qu'une contre-attaque allait être portée...
On attend donc avec impatience la suite de cette affaire, dans l’Acte 3: (décision attendue en mai)
Mise à jour à 16h00: Journal de Spirou du 06 avril 2022
Tout chaud tout frais: le beau journal de Spirou vient d'arriver dans la boite aux lettres de la rédaction... Et devinez donc qui est en couverture? Un numéro qui tombe à pic ! (logiquement vu les contraintes d'éditions, les 2 numéros suivants devraient avoir encore en leur sein du Gaston signé "Delaf" mais pour la suite ce sera bien moins sur...)

Christophe Pelinq est né à Aix-en-Provence le 14 août 1953. il fait ses études à l’école de journalisme de Marseille, (CTMC), dont il sort diplômé en 1987.
Il fait ses débuts de scénariste BD pour le magazine Circus (Glénat), puis un premier album, Manie Swing, chez l'éditeur Alpen. Vient alors la rencontre avec Mourad BOUDGELLAL, qui vient de créer les editions Soleil. Les deux premières séries d’importance d'Arleston, Les Maîtres cartographes et Léo Loden, paraissent en 1992 aux éditions Soleil, bientôt suivies des trois tomes des Feux d'Askell. C’est en 1994 que sort le premier tome de sa série la plus connue: Lanfeust de Troy. La réponse du public est immédiate, en quelques semaines l'album se positionne dans les meilleures ventes. La carrière de scénariste vedette d’Arleston démarre alors réellement aux yeux du public. Il enchainera ensuite les séries à succès, tel « Troll de Troy », « Moréa », « Les naufragés d’Ythaq », "Sangre" …
Il a vendu à ce jour plus de douze millions d’albums de bande dessinée, dont la moitié sur la seule série Lanfeust.

Naît le 14 août 1947 à Tottori, au Japon.
Enfant à la santé fragile, il passe beaucoup de temps à lire et à dessiner.
Il a publié d’incroyables histoires se basant sur la vie quotidienne, tel « Le journal de mon Père » en 1994, « Quartier Lointain » en 1998 ou encore « Le sommet des Dieux » (5 volumes).
En 2011, il est sacré Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres.
C’est Le 11 février 2017, âgé de 69 ans, que ce grand maitre mangaka nous quittera dans la plus douce discrétion…

René GOSCINNY, né le 14 août 1926 à Paris et mort le 5 novembre 1977 à Paris.
Ecrivain, humoriste et scénariste de bande dessinée français, également réalisateur et scénariste de films, et journaliste. Il fut l'un des rédacteurs en chef de Pilote, alors l'un des principaux journaux français de bande dessinée.
Créateur d’Astérix, d’Iznogoud et du Petit Nicolas, scénariste de Lucky Luke durant une longue période, il est l’un des auteurs français les plus lus au monde : l’ensemble de son œuvre représente environ 500 millions d’ouvrages vendus.
Il a également permis la reconnaissance du métier à part entière de scénariste de bande dessinée qui n’existait pas avant lui.
René Goscinny a utilisé quelques pseudonymes comme « René Maldecq », « René Macaire », « Agostini », « Liliane d’Orsay ».